Paludisme : le combat doit continuer !

Publié le 25 avril 2018 (modifié le 20 février 2023 à 22h17)
Par One Heart
Temps de lecture : 3 mins

Par Sahba, qui chasse les moustiques


Depuis 2008, la journée africaine du paludisme est devenue une journée mondiale. A cette occasion, revenons sur une maladie mortelle qui tue une personne toutes les 15 secondes dans le monde. C’est pourquoi, les acteurs associatifs agissent au quotidien pour faire reculer cette maladie qui se propage davantage avec le réchauffement climatique.


Qu’est-ce que le paludisme ?

Le paludisme est une maladie vectorielle, c’est-à-dire qu’elle est transmise par un vecteur se nourrissant de sang, tel le moustique. En piquant une personne ou un animal infecté, ce dernier ingère les bactéries et les virus contenus dans le sang de l'être infecté. A l’occasion d’une autre piqûre, transmettra la maladie.


Le paludisme en chiffre :


Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS):

  • “Le paludisme est une maladie potentiellement mortelle due à des parasites transmis à l’homme par des piqûres de moustiques femelles infectés.
  • On estime qu’il y a eu, en 2016, 216 millions de cas de paludisme dans 91 pays, soit 5 millions de cas de plus qu’en 2015.
  • Le paludisme a entraîné 445 000 décès en 2016, un chiffre similaire à celui de 2015 (446 000).”

 

 

Quelles solutions pour prévenir et soigner le paludisme ?

L’UNICEF, l’OMS, le Programme des Nations Unies pour le Développement, La Banque Mondiale et tant d’autres, agissent au quotidien pour lutter et trouver des solutions efficaces contre cette maladie en menant des recherches, des campagnes de sensibilisation et en installant des structures protectrices pour éviter que les êtres humains ne soient infectés.

  • Ainsi, des moustiquaires sont distribués gratuitement afin de mieux protéger. 
  • Jo Yirell, a décidé, suite à une perte tragique, de faire de son chagrin une force. Après le décès prématuré de son fils, disparu à 20 ans après avoir donné ses propres médicaments anti-malari pour sauver la vie d’autres enfants, elle agit sur le terrain à travers son ONG “Malaria No More”.
  • Depuis plus de 30 ans, l’UNICEF poursuit un combat important sur le terrain en menant des campagnes de sensibilisation, en sensibilisant davantage les citoyens, en facilitant l’accès aux médicaments et en installant des moustiquaires pour guérir et empêcher que la maladie ne se propage davantage.
  • Et si un savon pouvait lutter efficacement contre le paludisme ? C’est le produit qui se trouve dans presque tous les foyers africains. Partant de ce constat, Gerard Niyondiko crée le savon anti-moustique, Faso Soap : un savon capable d'empêcher la transmission jusqu'à six heures après son utilisation.
  • Et si on vous disait qu’une simple tisane pouvait vous sauver du paludisme ? Malgré son aspect irréel, c’est une vraie solution.
  • Connaissez-vous l'Artemisia annua, une plante de la famille des armoises, utilisée dans la médecine chinoise depuis plus de deux milles ans, considérée comme le remède le plus efficace contre le paludisme. Cependant, sans accès aux soins médicaux, l'Artemisia peine à être vraiment efficace…

 

Comment agir à son échelle ?

A notre échelle, nous pouvons également agir : soit en s'engageant dans les campagnes de sensibilisation ou en soutenant par un don les actions des ONG qui agissent au quotidien afin de soigner et de guérir les patients.

Vous pouvez également faire offrir un moustiquaire avec Vision du Monde, 1ère ONG de parrainage d'enfants. Pour 12 euros donnés, l'association offrira deux moustiquaires qui permettront de protéger une famille de quatre personnes. Vision du Monde s’investit également dans la formation du personnel médical et dans l’équipement de centres de santé afin que les communautés bénéficient des diagnostics, des soins et des traitements nécessaires pour lutter contre la maladie. Pour offrir un moustiquaire, cliquez ici.

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