Sea Shepherd : opération de sauvetage des dauphins

Publié le 28 janvier 2020 (modifié le 20 février 2023 à 22h18)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

L’ONG de défense des océans décide à nouveau de sensibiliser l’opinion publique et le gouvernement sur la mortalité des dauphins qui a vu son nombre augmenter ces dernières années.

 

Dents cassées, coupures ou encore asphyxie, tels sont les risques auxquels sont exposés les dauphins.  Chaque année, en France, des milliers de cétacés sont retrouvés échoués sur les littoraux. Ces derniers sont également capturés accidentellement. 1200 cétacés dont 800 dauphins, ont été retrouvés morts au large des côtes françaises en 2019.


Entre mort accidentelle et mort préméditée


Depuis janvier 2019, les pêcheurs doivent systématiquement déclarer les prises accidentelles de mammifères marins, mais la législation n’est que très peu respectée.
Si les principales causes de décès des dauphins restent la mort par blessure et/ou asphyxie, d’autres pêcheurs vont jusqu’à pêcher les cétacés afin de les dépecer et de les manger, comme en témoigne cette polémique qui met en évidence une pratique dont on parle peu mais qui est réelle et subie par les dauphins.

 


Vers une extinction de l’espèce ?


Outre le nombre inquiétant de dauphins retrouvés morts sur les littoraux et ceux capturés, l’interrogation subsiste quant à l’extinction de l’espèce. Cette crise majeure pourrait à moyen terme mettre en péril la survie de la population et à force, faire disparaître l’espèce de nos côtes.
Dans le reste du globe, les autres continents connaissent eux aussi un déclin fulgurant du dauphin notamment les dauphins d’Amazone, qui, subissent les mêmes mauvais traitements où les eaux sont polluées à cause d’une agriculture intensive qui fait usage d’engrais.

Quelles solutions pour endiguer le phénomène?


Face à l’inaction du gouvernement en matière de protection des cétacés, Sea Shepherd a voulu frapper fort en organisant une campagne de communication choc. Le 14 janvier 2020, l’ONG a volontairement placé deux cadavres de dauphins morts au Trocadéro à Paris.
En marge de ce genre d’action coup de poing, il existe d’autres solutions pour limiter les dommages collatéraux et forcer le gouvernement à agir davantage pour la cause animale.


Dans un premier temps, interdire la pêche au chalut qui est sans doute l’une des causes principales des blessures des cétacés.
Ensuite, réorganiser la surveillance des zones de pêche. Et enfin, désigner un organisme qui soit en charge de la collecte de données en lien avec la capture de dauphins par les engins de pêche.
L’ONG recommande aux consommateurs de réduire leur consommation de poisson et de privilégier du poisson pêché à la ligne.

 

 

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