Les Etats-Unis réautorisent l'importation des trophées de chasse

Publié le 9 mars 2018 (modifié le 20 février 2023 à 22h17)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Par Sahba, qui repère les chasseurs


Barack Obama, alors Président des Etats-Unis, interdit en 2014 l’importation des trophées de chasse venant de certains pays africains pour mieux protéger la faune puisque certaines espèces sont en danger d'extinction à l’instar des éléphants qui ont vu leur population chuter de 30%. Il ne reste environ plus que 350 000 éléphants sur le continent africain.

 

L'importation des trophées de chasse vue par le Gouvernement de Trump


Depuis son élection en novembre 2016 et son investissement en janvier 2017, le Président Donald Trump a fait bouger les lignes à sa manière. Cependant, récemment il est revenu sur une mesure phare prise par son prédécesseur sur l’interdiction de l’importation des trophées de chasse. Lorsque son administration évoquait de lever cette interdiction, ce dernier affirmait le 20 novembre sur twitter qu’il était finalement favorable avec la mesure prise par Barack Obama : "La décision concernant les trophées de chasse sera annoncée la semaine prochaine mais ça sera très difficile de me faire changer d'avis au sujet de ce spectacle d’horreurs contribuant de quelque façon que ce soit à la conservation des éléphants ou de tout autre animal."

Mais il a, paraît-il, finalement changé d'avis sur la question.

 

Où en sommes-nous aujourd'hui ?


Cependant le 1er mars, “United States Fish and Wildlife Service”, organisme fédéral des Etats-Unis qui s’occupe de la prévention et de la gestion de la faune, a confirmé la levée de cette interdiction. De plus, elle étend cette mesure aux trophées de lions, de pachydermes et aussi de blesboks (NDLR. une antilope qui se trouve en Afrique du Sud). Cet organisme nuance ses propos en affirmant que tous les trophées ne seront pas systématiquement autorisés à l'importation :  une étude sera menée “cas par cas” en fonction de "critères de conservation des espèces".

 

Cette décision ne fait que révolter encore plus les défenseurs des animaux qui pensent que c’est une manière subtile de détourner une mesure qui avait pour but de lutter efficacement contre le braconnage d’ivoire. N’oublions pas que jusqu’à 30 000 éléphants sont braconnés chaque année à des fins commerciales et qu’en 2012, 668 rhinocéros ont aussi été braconnés. C’est pourquoi, il y a une vraie urgence à défendre ces animaux qui subissent les décisions humaines.

En attendant, vous pouvez ainsi soutenir les actions de ces acteurs qui luttent au quotidien pour la protection des animaux, notamment IFAW et WWF !

 

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