La population des manchots en baisse de 77%

Publié le 19 février 2020 (modifié le 20 février 2023 à 22h18)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

De moins en moins de manchots, c’est une autre conséquence du réchauffement climatique et le chiffre est inquiétant: ils étaient près de 123 000 couples répartis sur l’ensemble de l’Antarctique en 1971 contre un peu moins de 53 000 actuellement soit une chute de plus de 60% voire 77% pour certaines colonies de manchots.

 

Changement climatique : des espèces en danger


Le changement climatique a mené à une réduction de la banquise et à un réchauffement des océans mais a également perturbé la chaîne alimentaire des manchots et autres espèces vivants sur la banquise. En effet, le krill, petit crustacé d’eau douce ressemblant à une crevette et l’élément principal du régime des manchots phoques ou encore baleines, est menacé car il dépend de la glace.
Les manchots voient donc leur milieu naturel changer les forçant à se déplacer pour trouver de la nourriture.
Il en va de même pour les morses qui ont vu leur habitat naturel profondément changer et qui doivent se déplacer, parfois au péril de leur vie.

 

Comment éviter l’extinction de l’espèce ?

Différentes actions ont été menées par des militants, à l'instar de GreenPeace, pour attirer l’attention des dirigeants politiques sur l’urgence environnementale et la protection des animaux marins et des océans.
Mais là où insiste la communauté scientifique, c’est sur l’élaboration et la signature d’un traité pour protéger les océans. Les négociations sont actuellement en cours et se concentrerait sur 5 points jugés importants :

  • “Un accord de Paris” pour les océans qui serait un accord global et transversal sous l’égide de l’ONU
  • La protection d’aires marines qui aiderait à endiguer le déclin de la biodiversité marine
  • Un cadre pour l’accès aux ressources génétiques qui limiterait l’exploitation des ressources biologiques (ici, des animaux marins)
  • Une meilleure réglementation de la pêche et des activités extractives,
    Une prise en compte des changements climatiques.

Si un tel accord était signé, ce serait une première depuis l’adoption de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer en 1982. Une chance alors, de sauver les manchots à jugulaires et autres espèces menacées à cause du réchauffement climatique.

 

Envie de recevoir de bonnes ondes ?

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez chaque semaine de nouvelles façons d'agir à votre echelle !