L'Union européenne souhaite suspendre la vente de véhicules à essence et diesel d'ici 2035

Publié le 16 juillet 2021 (modifié le 20 février 2023 à 22h20)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Lors de la présentation de son Plan Climat, mercredi 14 juillet, la Commission européenne a proposé l'arrêt des ventes de véhicules à essence et diesel, mais aussi les véhicules hybrides et hybrides rechargeables, d'ici 2035. Cette annonce entre dans les objectifs de l'Union européenne de baisser de 55 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici une dizaine d'années. 

 

La voiture, responsable de 15 % des émissions de gaz à effet de serre

Mercredi 14 juillet, la Commission européenne a annoncé vouloir stopper la vente de véhicules à essence et diesel d'ici 2035. C'est l'un des moyens trouvés par l'une des principales institutions européennes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 % dans toute l'Europe, d'ici une dizaine d'années. Cette annonce concerne les voitures neuves à moteurs thermiques ainsi que les hybrides (essence-électrique) et les hybrides rechargeables. Ce projet, s'il est adopté, permettra de réduire considérablement les gaz à effet de serre étant donné que la voiture est l'un des premiers facteurs de ces émissions.

Du côté des constructeurs automobiles, cette nouvelle décision est difficile à accepter. « Interdire une technologie n’est pas une solution rationnelle à ce stade. Toutes les options, y compris les moteurs thermiques très efficaces, les hybrides et les véhicules à hydrogène doivent jouer un rôle dans la transition vers la neutralité climatique », a déclaré l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA). Pour l'environnement, cette décision serait une grande avancée. Les voitures sont responsables de 15 % des émissions de gaz à effet de serre. Frans Timmermans, le commissaire européen à l’Environnement a cependant reconnu que tout cela "serait difficile à mettre en place" tant les voitures à essence et diesel occupent une place majeure dans l'industrie automobile.

 

Favoriser l'utilisation de véchicules électriques 

Pour faciliter cette transition vers l'électrique, la Commission européenne désire développer des bornes de recharge tous les 60 kilomètres, "le long des principales routes en Europe". Ces bornes de recharge permettent aux véhicules électriques de se recharger : le carburant habituel est donc ici remplacé par l'électricité. L'utilisation de ce type de voiture pourrait permettre de réduire considérablement la transmission dans l'air, de gaz toxiques. En effet, lorsqu'une voiture roule, elle peut rejeter dans l'air de l'oxyde d'azote, du monoxyde de carbone, du plomb ou encore du dioxyde de soufre.

Ces gaz, qui sont presque invisibles, peuvent avoir de graves conséquences sur la planète et détériorer la couche d'ozone qui la protège. Fin 2020, l'UE comptait près de 260 000 points de recharge. En 2025, elle devrait en comptabiliser 1 million, en 2030, 3,5 millions et en 2050, 16,3 millions. Pour le moment, cette proposition ainsi que les 12 textes qui la composent doivent être examinés, pendant au moins 1 an, par les eurodéputés ainsi que les États membres.

 

Par Léa Bourgoin

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