Elections européennes : les jeunes se mettent aux Verts

Publié le 27 mai 2019 (modifié le 20 février 2023 à 22h18)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Ce dimanche 26 mai, la liste d’Europe Ecologie-Les Verts a obtenu 13,42% des voix. Arrivée troisième, après celle du Rassemblement National et celle de La République en Marche, la liste menée par Yannick Jadot est la surprise de ces élections. En cause, les jeunes de 18 à 24 et de 25 à 34 ans ont majoritairement voté pour le programme des Verts.

Pas grand monde ne s’attendait à voir les Verts aussi bien placés lors de ces élections européennes. Un résultat qui les place désormais comme la troisième force politique du pays. Et c’est notamment grâce au vote des jeunes que cela a été rendu possible.

Les Verts, premier choix des 18-24 ans et 25-34 ans

Selon un sondage Ipsos/Sopra Steria fait pour France Télévisions et Radio France, 25% des 18-24 ans et 28% des 25-34 ans ont voté pour la liste d’Europe Ecologie-Les Verts. Des chiffres qui placent le parti écologiste en tête du scrutin dans ces catégories d’âge. Selon Daniel Boy, spécialiste en sociologie électorale et en écologie politique, interrogé par Franceinfo, « Les jeunes ne sont généralement pas intéressés par les élections européennes. On pensait qu'ils allaient peu voter. Les sondages n'ont pas vu venir cette mobilisation […] ». Néanmoins il faut relativiser ces résultats, les jeunes sont ceux qui ont le moins voté lors de ces élections européennes. Qu’il s’agisse des 18-24 ans ou des 25-34 ans, la participation ne va pas au-delà des 40%.

Un effet « Greta Thunberg » ?

Malgré les chiffres, difficile de ne pas voir dans ces résultats l’influence des multiples actions en faveur de l'écologie de ces derniers mois. Entre le coup de gueule de Greta Thunberg à l’ONU, les marches pour le climat ou encore les challenges écologiques sur les réseaux sociaux, l’urgence d’agir s’est ressentie dans la plupart des programmes politiques aux élections.

D’une certaine manière, les jeunes mais également une grande partie de la population ont semblé placer les enjeux environnementaux au cœur de leur vote. Et l’Europe, par son pouvoir décisionnel important, a déjà montré qu’elle n’était pas sans réponse face à la situation. « On reproche souvent à l'Europe d'être inefficace, mais sur l'environnement, on sait que les directives européennes sont efficaces et ont fait avancer la cause » conclut Daniel Boy.

 

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