A 13 ans, Autumn est nommée au Prix international de la Paix des enfants

Publié le 2 octobre 2019 (modifié le 20 février 2023 à 22h18)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Depuis 2005, le Prix international de la Paix des enfants récompense des enfants et des adolescents qui “se battent courageusement pour les droits des enfants”, dans le monde.


L'eau : une ressource sacrée

Parmi les nommés de cette année, se trouve la canadienne Autumn Peltier, une adolescente engagée dans la défense de l’environnement, notamment des ressources aquatiques. Depuis l’âge de 8 ans, elle se bat pour préserver l’eau pure de la réserve indienne autonome Première Nation Wikwemikong, où elle a grandi. 


La source d’inspiration d’Autumn est sa tante, Joséphine Mandamin, marchande d’eau, qui insuffle à sa nièce l’audace et l’envie de se battre et d'encourager d’autres enfants. Autumn est une fille téméraire qui multiplie les opérations dans sa région afin de protéger l’eau : manifestations, appels à l’action et discours sur le climat et l'importance de préserver les ressources aquatiques font partie de son quotidien.
« J'aime dire que l'eau est vraiment sacrée, l'eau c'est la vie, la Terre n'a pas besoin de nous. Nous avons besoin d'elle », insiste-t-elle. 


Des combats hétéroclites 


Le Prix international de la Paix des enfants, créé en 2005, à l’initiative de KidsRights, une ONG qui se bat et promeut le bien-être des enfants à travers le monde, est décerné aux enfants qui témoignent une détermination inébranlable dans leurs combats. C’est surtout une plateforme qui permet au lauréat de promouvoir ses idées et approfondir son travail, devant une audience internationale.


Certains lauréats sont devenus des figures internationales des droits des enfants comme Malala Yousafzai, une jeune Pakistanaise qui a pris la parole pour garantir le droit à l’éducation des filles. Menacée et attaquée par des talibans pour avoir osé revendiquer le droit d’apprendre, cette agression n’a fait que renforcer sa détermination : “Après l’attaque je n’avais que deux options : arrêter ou poursuivre ma mission. et j’ai décidé de continuer. C’est la seule façon dont je vois les choses ; même la mort soutient ma mission et je ne dois plus avoir peur.” 

Crédit : Stéphanie Peltier 

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