Une machine rend l’eau potable accessible à un faible coût

Grâce à son système de traitement et de production d’eau potable à un prix très compétitif, l’entreprise lyonnaise s’exporte de plus en plus à l’étranger. Le Laos ou encore la République Démocratique du Congo ont déjà été séduits par le projet.
« Etancher la soif dans le monde », un projet bien ambitieux en ce vendredi 22 mars, Journée mondiale de l’eau. Pourtant la start-up lyonnaise Inovaya s’est fixée cet objectif à sa création en 2018. Lancée par Khaled Al Mezayen, l’entreprise a pour premier but la production d’eau potable dans les zones touchées par des conflits ou difficiles d’accès. Une tâche qui semble immense au vu du nombre de personnes qui n’ont pas un accès sécurisé à une eau potable dans le monde. En 2017, près de 1,2 milliards de personnes étaient concernées selon l’ONU.
Caisson de traitement de l'eau de l'entreprise Inovaya
crédit photo : Inovaya
Les missions d'Inovaya dans le monde
Sur place, Inovaya travaille principalement avec les ONG et les acteurs locaux. En République Démocratique du Congo, l’entreprise lyonnaise opère aux côtés de l'ONG Mama Uzima pour lutter contre l’épidémie de choléra qui touche une région du sud-est du pays. Afin d’approvisionner la zone en eau potable, Inovaya déploie son caisson de traitement qui va effectuer une première désinfection afin de se débarrasser des impuretés et bactéries en suspension. Par la suite, sont éliminés, sans produits chimiques, les polluants comme l’arsenic, les métaux lourds ou encore les nitrates. Le système est conçu de telle manière à ce qu’il y ait le moins de maintenance possible. A l’heure actuelle, le caisson peut fournir 20 litres d’eau par jour à 1000 personnes pour un coût de 30 000 euros sur dix ans.