Comment aider les restaurateurs et les agriculteurs bio cet été?
Travailler comme saisonnier dans le tourisme
Les corps de métiers touchant de près ou de loin au tourisme connaissent un manque flagrant de main d’oeuvre. Pour 80% des établissements de tourisme la situation est très compliquée. "Si un salarié part en ce moment, c’est une catastrophe!" indique William Legendre, CEO du cabinet de recrutement Optimiis. Il nous explique pourquoi : "La crise du Covid et le confinement ont révélé la difficulté de concilier une vie de famille et un emploi dans l’hôtellerie ou la restauration. A part pour les passionnés, et il en existe bien sûr, les autres font preuve de plus d’exigence aujourd’hui." Le secteur tente ainsi de s’adapter : des restaurants ont modifié le planning des salariés, certains sont désormais fermés les lundis et mardis pour accorder une vraie pause à leur équipe et on essaye d’augmenter les rémunérations. "Un système de pourboire, type nord américain, non imposable, est à l’étude" ajoute William. Candidater dans ce secteur est donc un service rendu aux chefs d’établissements en recherche active. Pour cela William conseille de mettre à jour son profil sur les réseaux professionnels, "il doit être nickel et en accord avec ses comptes personnels sur les réseaux sociaux" précise-t-il. Ensuite il s'agit d' intégrer des groupes spécialisés sur Facebook ou LinkedIn et enfin aller à la rencontre des établissements : c’est la meilleure démarche pour se faire connaître.
Aider les fermes bio et découvrir de fabuleux métiers
Les agriculteurs français souffrent pour la plupart de grosses difficultés en raison de la sécheresse et, eux aussi, de pénurie de main d'œuvre pour les récoltes estivales. C’est l’occasion cet été de découvrir le WWOOFing : World Wide Opportunities on Organics Farms. Ce mouvement mondial met en relation des visiteurs et des agriculteurs de fermes biologiques afin de sensibiliser le grand public aux pratiques agricoles écoresponsables.
Le WWOOFeur (ou visiteur), travaille quelques heures par jour en échange de l’hébergement, du couvert mais aussi de moments de partage de connaissance. En plus de donner un coup de main à des agriculteurs et d’apprendre des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement c’est la possibilité pour le WWOOFeur citadin de passer des vacances alternatives, de pratiquer le slow travel ou bien même d’avoir un déclic pour changer de vie.