Face au paludisme, ne lâchons rien !

Publié le 25 avril 2017 (modifié le 20 février 2023 à 22h15)
Par UNICEF
Temps de lecture : 3 mins

Ce 25 avril est la journée mondiale de lutte contre le paludisme. L'occasion de rappeler que, si le nombre de cas recule, le combat doit continuer contre cette maladie qui tue un enfant chaque minute. Des solutions existent.

A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a publié le bilan d'une quizaine d'année de combat contre cette maladie tropicale, transmise par des piqûres de moustiques. Si d'énormes progrès sont observés, les efforts doivent s'intensifier face à une maladie qui continue de tuer près d'un demi million de personnes chaque année.

Une bonne nouvelle d'abord : le nombre de cas de paludisme a baissé de 21% à l’échelle mondiale entre 2010 et 2015 et celui des décès de 29% sur la même période de 5 ans. Mieux, l’OMS a certifié l’élimination du paludisme dans sept pays : les Émirats arabes unis, le Maroc, le Turkménistan, l’Arménie, les Maldives, le Sri Lanka et le Kirghizistan. 

Les moustiquaires, meilleur moyen de lutte contre le paludisme

Selon l'OMS, de nombreuses vies ont pu être sauvées grâce aux outils de prévention, tels que "l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, la pulvérisation d’insecticide à l’intérieur des habitations et les traitements préventifs pour les groupes les plus vulnérables, à savoir les femmes enceintes, les enfants de moins de cinq ans et les nourrissons". En Afrique subsaraharienne, "région qui supporte 90% de la charge mondiale du paludisme", ces moyens ont permis d'éviter plus de 663 millions de cas depuis 2001.

A noter : "Les moustiquaires imprégnées d’insecticide ont eu le plus fort impact, représentant, selon les estimations, 69% des cas évités grâce aux moyens de lutte", précise l'organisation

Si ces résultats sont encourageants, le combat doit continuer. Le paludisme reste une maladie meurtière. En 2015, 212 millions de nouveaux cas ont été diagnostiqués et 429 000 personnes sont décédées. Un enfant mourait du paludisme toutes les deux minutes.

Comment éradiquer cette maladie infectieuse ?

L'OMS recommande d'intensifier les efforts en matière de prévention. Et pour cause : en 2015, "43% des personnes exposées au risque, en Afrique Subsaharienne, n’étaient pas protégées par les moustiquaires ou les pulvérisations d’insecticide à l’intérieur des habitations". Environ 69% des femmes enceintes dans 20 pays africains n’avaient pas accès aux trois doses au moins recommandées pour le traitement préventif. 

Dans la région du Sahel, où la plupart des cas de paludisme et de décès dus à la maladie chez les enfants surviennent pendant la saison des pluies, l’OMS recommande un traitement préventif. Très efficace, celui-ci a permis de "réduire d’environ 75% les nouveaux cas de paludisme sévère chez le jeune enfant".

Pour l'avenir, et en complément des outils déjà en place, l'OMS mise sur le vaccin, connu sous le nom de "RTS,S", mis au point pour protéger les jeunes enfants en Afrique. La Région africaine doit annoncer aujourd’hui les trois pays qui participeront au programme pilote sur ce vaccin antipaludique, à partir de 2018. 

Vous souhaitez agir ?

Vous pouvez soutenir les actions de l'Unicef , premier fournisseur de moustiquaires dans le monde. En 2010, par exemple, l'organisation a distribué 23 millions de moustiquaires imprégnées dans 41 pays.

Pensez aussi à Vision du Monde . Pour 12 euros donnés, l'association offrira deux moustiquaires qui permettront de protéger une famille de quatre personnes. Vision du Monde s’investit également dans la formation du personnel médical et dans l’équipement de centres de santé afin que les communautés bénéficient des diagnostics, des soins et des traitements nécessaires pour lutter contre la maladie.

L'association

UNICEF

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Les actions


 

L'UNICEF (United Nations Children's Fund) est la première organisation mondiale en faveur des enfants et de leurs droits dans plus de 190 pays.

Notre cause

« C'est une très grande fierté pour moi davoir été élue à la présidence de lUNICEF France et de faire plus que jamais partie de la grande famille UNICEF. Je mattacherai à poursuivre le travail de toutes les personnes engagées au service de lUNICEF en France et qui ont contribué à faire de notre organisation un défenseur essentiel de la cause des enfants.

Je servirai avec conviction et enthousiasme la stratégie de lUNICEF fondée sur la notion déquité, pour permettre laccès des plus vulnérables aux droits fondamentaux que sont la santé, la nutrition, léducation et la protection. La réduction de la mortalité des enfants, le plus souvent de causes évitables, doit rester au cur des priorités de lUNICEF France, sans oublier leurs mères, car je suis convaincue que se battre pour les femmes cest se battre pour le développement. »

Michèle Barzach, présidente de l'UNICEF France.



 

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