73% des Français sont favorables à un référendum sur le droit des animaux

Publié le 3 août 2020 (modifié le 20 février 2023 à 22h18)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Plus de deux tiers des Français seraient favorables à un référendum sur la condition animale, selon un sondage Ifop publié fin juillet.


Les Français favorables à de nombreuses mesures en faveur des animaux 


L’idée semble avoir bien cheminé en un mois. Pour rappel, le 2 juillet dernier, une vingtaine d’associations et plusieurs grands chefs d’entreprises français dont Xavier Niel (patron de Free) ou encore Jacques-Antoine Granjon (patron de Veepee) lançaient un référendum d’initiative partagée (RIP), avec le soutien du journaliste Hugo Clément. 


Un mois plus tard, l’Ifop met en avant dans un sondage réalisé pour le site d'information pour chiens Caniprof (par questionnaire auto-administré en ligne du 15 au 16 juillet 2020 auprès d'un échantillon de 1 007 Français âgés de 18 ans et plus) que 73% des Français sont pour ce référendum sur la condition animale. Dans le détail, 87 % des sondés sont en faveur de l'obligation de garantir aux animaux la possibilité d'un accès quotidien au plein air. De plus, 68% des interrogés verraient d'un bon œil l’interdiction des élevages d’animaux à fourrures. 

 

©Parisien - IFOP

 


Un référendum plus concernant que la réforme des retraites 


Le journaliste de France 2 Hugo Clément explique que ces chiffres sont la preuve d’une évolution des mentalités sur la cause animale : « Le travail d’enquête des associations et des médias dans les élevages industriels et les abattoirs a beaucoup contribué à changer le regard de la population sur les animaux. » explique-t-il au Parisien. Selon le sondage, si le scrutin était vraiment organisé, presqu'un Français sur deux (49 %) affirme qu'il irait voter. C’est plus que si un vote était organisé sur la réforme des retraites (48 %), la sortie de la France de l’Union Européenne (42 %) ou la légalisation de l’usage récréatif du cannabis (28 %).

 

Pour rappel, pour que le référundum puisse être soumis aux Français, il faut que la proposition de loi convainc 185 parlementaires puis obtienne le soutien de 10% des personnes inscrites sur les listes électorales (soit 4,7 millions de signatures).

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