Une puce pour remplacer l'expérimentation animale
Des chercheurs ont réussi à mettre au point une puce reproduisant l'organisme humain. Si cette dernière s'avère efficace, elle pourrait permettre d'enrayer l'éxpérimentation animale.
Le projet a été developpé par le l'Institut Fraunhofer de Munich, en Allemagne. Cette puce, composée de micros-organismes humains, est plus petite en taille qu'une pièce d'un euro.
Elle servira à évaluer les molécules pharmaceutiques et à tester les produits cosmétiques sans recourir aux expériences sur les animaux.
Cela pourrait donc mettre un terme à deux conflits que livre une partie du grand public à la recherche : le fait que les organismes et les psychologies des animaux ne sont pas fidèlement les mêmes que ceux des humains, ce qui rend les prognostics discutables; mais surtout la lutte éthique pour la protection des animaux.
Rappelons que depuis le 11 mars 2013 les tests cosmétiques sur les animaux sont interdits suite aux chiffres alarmants : plus de 11 millions avaient été tués en 2011 dû à ces méthodes. La France, leadeuse européenne de ce macabre reccord, en comptabilisait plus de 2,2 millions. La nouvelle de cette puce pourrait bien apaiser les inquiétudes des défenseurs des droits animaliers.
L'association qui oeuvre pour la protection des animaux la plus connue reste 30 millions d'amis, notamment grâce aux contenus audiovisuels qu'elle produit. Elle entend lutter contre les abandons, contre l’expérimentation animale et les trafics d’animaux, sensibiliser l’opinion, faire évoluer les lois et le statut de l’animal. L'action de la Fondation ne se limite pas aux animaux abandonnés et au territoire français mais s'impose partout où les animaux souffrent et ont besoin de reconnaissance. La Fédératon Française de la Protection Animale ou l'association Stéphane Lamart lutte eux aussi pour les droits fondamentaux de nos amis les bêtes.
