Une phase de test d'un vaccin contre le VIH va démarrer en France

Publié le 8 avril 2021 (modifié le 20 février 2023 à 22h18)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Le 25 mars 2021, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) en France, a annoncé sur son site, que l'Institut National de Recherches vaccinales (VRI) allait recruter des volontaires afin de tester, sur 12 mois, un vaccin préventif du VIH. D'ici quelques jours, ce sont 72 volontaires qui entameront la phase 1 de cet essai. 

Un vaccin préventif contre le VIH qui est à l'origine du Sida

Depuis de nombreuses années, le VIH (Virus de l'immunodéficience humaine) continue de circuler très activement dans le monde. Selon l'OMS, ce virus a contaminé presque 2 millions de personnes dans le monde et 170 000 en France en 2019 et pour l'heure, aucun traitement n'existe pour en guérir. Souvent confondu avec le Sida, qui représente le stade ultime de la maladie en absence de traitement pour contrer le virus, le VIH, lui, peut être contrôlé. 

En effet, en dehors du traitement médicamenteux prévu pour les personnes séropositives, il existerait un vaccin pouvant le prévenir. C'est en tout cas, ce qu'a déclaré, le 25 mars dernier, l’Agence nationale de recherche contre les maladies infectieuses (ANRS). Celle-ci a dévoilé le lancement, à la mi-avril, d'un essai de phase 1 pour un vaccin préventif contre le virus. 72 volontaires sans problèmes de santé, âgés entre 18 et 65 ans, vont être recrutés sur 12 mois, afin de participer à cette étape importante. Leur participation à l'essai comprend aussi 8 visites à l'hôpital. L'INSERM explique que, malgré l'injection de ce vaccin préventif, les volontaires devront continuer à se protéger "contre tout risque de contamination au VIH". 

Des essais de vaccin en trois phases 

D'après les propos du professeur Yves Levy, cette première phase sera menée en "double aveugle" : « Une partie des participants recevra le candidat vaccin tandis que l’autre recevra un placebo. Cet essai évaluera la tolérance de différentes doses du vaccin qui sera administré soit seul, soit associé à un autre vaccin actuellement en développement en phase 2/3 », dévoile-t-il à l'INSERM.

Ce nouveau vaccin expérimental se concentrera sur les cellules du corps en charge des défenses immunitaires, qui ne peuvent pas bloquer le virus si elles ne reçoivent pas un traitement. Ce sont donc des anticorps (molécules biologiques impliquées dans l'immunité) qui seront injectés aux volontaires afin de protéger l'organisme. Si vous souhaitez vous porter volontaire et participer à la recherche de ce vaccin, rendez-vous sur le site de l'Institut National de Recherches Vaccinales (VRI) afin de savoir si vous êtes éligibles pour cet essai

 

Par Léa Bourgoin

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