-
Pet's Rescue France
Recherche chargé de suivi des Familles d'Accueil
L'association Pet's Rescue France recrute des bénévoles pour...
-
Pet's Rescue France
Recherche chargé des adoptions
L'association Pet's Rescue France recrute des bénévoles pour...
-
Pet's Rescue France
Gestion administrative Bénévoles
Bonjour a tous !! 🥰❤ Notre association se développant...
Un public très nombreux, une équipe au top, des personnalités engagées et beaucoup d’émotion : samedi, le succès de l’opération Open Boat de SOS MEDITERRANEE a été au-delà de toutes les espérances. Et l’Aquarius a mis le cap sur Palerme avant Lampedusa et le départ au large de la Libye.
Le grand chambardement commence dès le vendredi, à quai, en face du Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM). Toute la matinée, les équipes de SOS MEDITERRANEE et de son partenaire, Médecins du Monde, déchargent des camions pour remplir le bateau, de vivres, de matériel médical et de couvertures de survie. L’après-midi, les journalistes arrivent pour faire le tour du bateau, en images, en sons ou à coup de carnet, avant la conférence de presse.
L’Aquarius accueille la presse et le grand public
Elle a lieu dans la Mess Room, là où mangera l’équipage. Sophie Beau et Klaus Vogel, à l’origine de SOS MEDITERRANEE, prennent la parole, puis Fabienne Lassalle, vice-présidente de l’association, Jean-François Corty, en charge de l’équipe médicale, Jean Karinthi, en charge de la campagne de collecte, et le Grand Reporter Jean-Paul Mari, qui tiendra un carnet de bord dès le 25 février, relayé par le journal Libération.
La fatigue est chassée par la joie d’accueillir le public pour une journée Open Boat, dès 10h, le samedi. SOS MEDITERRANEE a dressé des tentes devant le bateau pour expliquer l’opération de sauvetage aux passants. Les visites commencent avec les membres de l’équipage et les bénévoles. Le public est ému et impressionné: il touche du doigt la réalité... Yasser et Mohamed Jamous des Refugees of Rap font un premier set et réclament la paix, pour qu’il n’y ait plus de naufragés… Emotion dans le public et dans l’équipe.
Quand tout s’accélère…
L’après-midi passe à une vitesse folle. Un groupe de jeunes, venus d’une Maison d’Enfant à Caractère Social (MECS) de Manosque, se prépare à partir au Vieux-Port pour distribuer des tracts et inviter le public à venir visiter l’Aquarius. Ils accompagnent la Batucada Mulêketù, qui commence sa déambulation sous le miroir de l’Ombrière.
Prochaine étape : la Mairie. La Batucada résonne, la foule grossit. Quand nous rejoignons le MuCEM, pour une dernière batucada, les passants se joignent à nous et vont encore grossir la queue pour visiter le bateau. La Fanfare marseillaise, le Pompier Poney Club, a pris le relais au Vieux-Port, et suit le même périple.
A bord, les Refugees of Rap ont repris le micro ; Sam Karpienia, de Dupain, et Imhotep, d’IAM, font aussi résonner le bateau de leur musique. Bientôt, la batucada et la fanfare se rejoignent, se font face et se répondent. On sent que le départ approche. L’équipage donne quelques dernières interviews. Chacun embrasse sa famille. Le cœur grossit, même si la cause est belle. Ceux qui restent à quai sentent aussi l’émotion monter. Surtout, ne pas pleurer…
Dernières étapes avant le départ : larguer les amarres, relever la passerelle, lever l’ancre. Ça y est, l’Aquarius s’éloigne avec à son bord une vingtaine de personnes. Elles passeront leur première nuit en mer, de belles images plein la tête, avant de rejoindre Palerme, puis Lampedusa avant de voguer vers les côtes libyennes. Nous, on rentre à Paris, chargés de toute cette belle énergie. Et on continue de les accompagner, plus que jamais, dans leur odyssée au secours des naufragés de la Méditerranée.
Le point de vue de YAK
De retour au bureau, notre conférence de rédaction reçoit son premier invité : Yacine Aït Kaci, alias YAK, le papa d’Elyx, ce petit bonhomme en bâtons, ambassadeur virtuel de l’Organisation des Nations Unies. Notre première envie : le faire réagir à ce départ…
« Aujourd’hui, nous avons deux identités, raconte-t-il. Une nationale : notre origine, notre culture, là d’où l’on vient. Et une internationale : notre avenir. En prenant la mer, les migrants quittent leur mère patrie qui veut les tuer, et en appellent à leur autre identité : le monde.
Avec l’opération de SOS MEDITERRANEE, on en revient aux basiques : « We Are One », nous sommes un seul être humain, sur une seule planète, avec un destin commun. J’aimerais rappeler comme eux que le nombre de points communs entre nous est bien plus grand que les différences. » Après les deux jours intenses que nous avons vécus, cette bouffée d’humanité fait du bien.
Crédits photo : Patrick Bar – dessin : YAK
Une réaction ? Rejoignez la conversation
Vous aimerez aussi...
-
Face aux gel des cultures, les agriculteurs subissent des pertes considérables sur leurs exploitations
Le Premier ministre Jean Castex annonce une aide d'1 milliard d'euros aux...
-
Cette start-up française invente Bob, le mini lave-vaisselle, eco-responsable et astucieux
Il est composé à 50% de plastique recyclé.
-
Devenu tétraplégique, cet ancien sportif invente un porte-biberon pour simplifier son quotidien
Il convient aux personnes à mobilité réduite ainsi qu'à celles souffrant...
Top impact
-
Tatoueuse, elle veut aider les survivantes du cancer du sein à se reconstruire
Son projet est unique en Europe. Alexia Cassar, formée au tatouage 3D,...
-
L'exemple à suivre : la Suède ouvre le premier centre commercial ne vendant que des produits recyclés
Encore une fois, la Suède nous montre la voie en matière de gestion des...