Solar Impulse : le pari d'un tour du monde à l'énergie solaire !

Publié le 9 mars 2015 (modifié le 20 février 2023 à 22h14)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Pétrole, gaz ou encore moteur à explosion ne seront pas de la partie pour ce tour du monde car c'est à l'énergie solaire que va voler cet avion. 

L'aube se lève doucement sur Abou Dabi en ce lundi 9 mars lorsque le Solar Impulse 2 prend son envol. A l'aéroport Al-Batten il est 7h12 et cet engin dernière génération est lancé pour parcourir le monde afin de prôner l'utilisation de technologies propres. Commandant de bord, le suisse André Borschberg, qui avait déjà pris les manettes du premier Solar Impulse en 2011. Dès ce lundi soir il sera à Oman, et continuera ainsi son périple de capitales en capitales. Le projet Solar Impulse a démarré il y a maintenant douze ans avec deux compatriotes passionnés que sont André Borschberg et Bertrand Piccard. A l'époque l'ambition de faire voler un avion grâce à l'énérgie solaire avait provoqué les moqueries du monde scinetiphique. 

Plus de 35.000 kilomètres, quelques 12 étapes à environ 8 500 mètres d'altitude porté par une vitesse comprise entre 50 et 100km/h : voilà de quoi sera fait le périple du Solar Impulse 2. Sur les cinq mois prévus, seuls 25 jours de vol effectif ont été planifiés. Retour prévu fin juillet, après avoir fait escales en Inde, en Birmanie, en Chine et à Hawaï. Les villes qui s'en suivront restent pour le moment inderterminées puisque la météo influence les déplacements du solar Impulse 2. 

Ce tour du monde devrait permettre, selon Bertrand Piccard, de sensibiliser à la préservation des ressources naturelles :  "Le changement climatique offre une fantastique opportunité pour apporter sur le marché de nouvelles technologies vertes". Pour lui il pourrait même s'agir d'un moyen de créer des emplois et de soutenir la croissance économique.

Vous pouvez dès à présent suivre le voyage de Solar Impulse 2 et signer la pétition pour la promotion des énergies propres sur le site dédié au projet "solarimpulse".

L'initiative pourrait bien être discutée lors de la COP21 qui se tiendra en décembre prochain à Paris et des associations comme GERES pourrait bien s'y intéresser. En effet, l'association GERES, à savoir Groupe d'Energies Renouvelables Environnements et Solidarités, tend à sensibiliser aux enjeux énergétiques. Sa mission ? Contribuer à préserver l'environnement, limiter les changements climatiques et leurs conséquences, réduire la précarité énergétique et améliorer les conditions de vie des populations. Acteur de terrain, le GERES met en œuvre et adapte ses interventions aux différents contextes socioculturels, au Nord comme au Sud, en privilégiant une approche professionnelle de la solidarité. Ses actions sont toujours menées en partenariat avec les communautés et les acteurs locaux.

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