Rejetés par des propriétaires de yachts, ils font appel à la générosité des citoyens !

Publié le 1er août 2018 (modifié le 20 février 2023 à 22h17)
Par One Heart
Temps de lecture : 3 mins

Depuis mi-juillet, le canot de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de la délégation du Var, est immobilisé à quai à Saint-Tropez à cause d’une pièce mécanique défectueuse. L’association a donc lancé un appel aux dons…


Plus de 8000 vies sauvées par an

Depuis 1967, les bénévoles de la Société nationale de sauvetage en mer portent secours en mer et sur les plages. Chaque année, ce sont des milliers de vies qui sont sauvées. Tout récemment, les sauveteurs du Cap d’Agde ont sauvé un dauphin échoué sur la plage de Vias dans l’Hérault.


Le canot de la SNSM bloqué à Saint-Tropez


Depuis mi-juillet, la SNSM du Var ne peut mener à bien ses missions, leur bateau, le Bailli de Suffren II, étant bloqué à quai à cause d’une pièce défectueuse. La pièce de rechange, fabriquée en Italie, est malheureusement coûteuse et ne serait acheminée qu’à partir de la mi-août. L’association a donc fait appel à la générosité des propriétaires milliardaires de yachts à Saint-Tropez. Malheureusement, ces derniers ont décidé de jouer aux abonnés absents, ce qui déçoit Pierre-Yves Barasc, le Président de la SNSM Saint-Tropez.

Déplorant le manque de solidarité des propriétaires de yachts, il affirme au micro du Point : « Depuis quinze ans, pas un centime. Rien. Ils disent que ça ne les concerne pas ? C'est faux. Sur les grosses unités, l'année dernière, on a sauvé un bébé de huit mois. On a sauvé un homme victime d'un accident de plongée, un autre qui était en stress, énumère-t-il au quotidien. On a secouru les trois jeunes échoués sur la tête de chien : pas un remerciement, même de leur père, rien ! Comme si c'était un dû. »

 

Un blocage qui a des répercussions sur les missions de la SNSM

Immobilisée à quai, il est difficile pour la SNSM de mener à bien ses missions alors que c’est en été qu’elle réalise une grande partie de ses opérations de sauvetage. En 2017, la SNSM a réalisé 87 interventions dans la station balnéaire dont 90% pendant l’été (du 15 juin au 15 septembre). Pour l’instant les bénévoles sont équipés d’un semi-rigide et bénéficient de l’appui des vedettes basées ailleurs dans le Var en cas de problème.


Un nouveau bateau attendu au printemps prochain


Au printemps prochain, la SNSM devrait accueillir le successeur du Bailli de Suffren II qui a fait son temps. « Le bateau a 30 ans, nous avons dû attendre deux ans pour pouvoir commander le nouveau » précise Pierre-Yves Barasc au micro de Mer Océan. Fabriqué en Bretagne, le Bailli de Suffren III arrivera au printemps prochain. Sur un total d’1,4 million d’euros pour financer l’embarcation et le transport, il manque 200 000 euros à l'association. Pour l’instant, la SNSM reçoit l’aide de la Mairie de Saint-Tropez et du Conseil général mais elle compte également sur la générosité des citoyens.


"Tout le monde est concerné !"


Comme le rappelle Pierre-Yves Barasc au micro de RTL, "Tout le monde doit être concerné, et quand un gros bateau est en difficultés, cela nécessite encore plus de moyens pour le secourir donc il faut qu’ils participent aussi à l’effort collectif".

Si vous souhaitez aider la SNSM de Saint-Tropez à sauver des vies, vous pouvez faire un don (déductible à 60%) sur leur site.

N’hésitez pas contacter la SNSM Saint-Tropez via leur page Facebook

Envie de recevoir de bonnes ondes ?

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez chaque semaine de nouvelles façons d'agir à votre echelle !