Le guépard risque de disparaître de la surface de la Terre

Publié le 27 décembre 2016 (modifié le 20 février 2023 à 22h15)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Si rien n'est fait pour le protéger, le guépard pourrait bientôt disparaître, selon un rapport publié lundi. Des mesures urgentes doivent être prise d'après la Société zoologique de Londres.

Le nombre de guépards sauvages a tant décliné que le mammifère le plus rapide du monde pourrait bientôt disparaître. C'est le sombre constat d'une une étude publiée lundi 26 décembre dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Alors qu'ils étaient estimés à 100 000 individus au début du XXe siècle, ils ne sont plus que 7 100 aujourd'hui. 99% d'entre eux vivent en Afrique, n'occupant plus que 9% de la surface qu'ils ont un temps occupé.

L'activité humaine en cause

Ce grand félin a été dépossédé de 91 % de son habitat naturel. En cause, l'activité humaine : l'urbanisation, l'édification de barrières et la chasse.

D'autre part, les guépards se retrouvent dépourvus de nourriture. La chasse entraîne la raréfaction des antilopes et des autres animaux constituant son garde-manger.

Enfin, le prédateur est menacé par le braconnage et le commerce de bébés guépards (prisés dans les pays du Golfe, où ils se négocient 10 000 dollars au marché noir). Le guépard est tué pour ses peaux, ou parce qu'il menace les élevages. 

Des mesures urgentes à prendre 

"Le guépard (...) pourrait disparaître rapidement à moins que des mesures (...) urgentes ne soient prises", indique la Société zoologique de Londres, qui a dirigé l'étude.

Une première étape consiste, pour les auteurs du rapport, à inscrire le guépard dans la catégorie "en danger" sur la liste rouge des espèces menacées de l'UICN (l'Union internationale pour la conservation de la nature). Elle appartient actuellement à la catégorie "vulnérable". 

Sarah Durant, de la Société zoologique de Londres, recommande par ailleurs la mise en place de zones protégées et l'instauration d'aides financières qui inciteraient les populations locales à tolérer ces animaux. 

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