L’inactivité physique coûte plus de 67 milliards de dollars par an à l’économie mondiale

Publié le 28 juillet 2016 (modifié le 20 février 2023 à 22h15)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Une étude parue dans la revue scientifique The Lancet estime que l’inactivité physique coûte 67,5 milliards de dollars par an à l’économie mondiale.

La revue britannique The Lancet vient de publier une étude choc dévoilant ce que nous coute l’inactivité physique. Selon ces travaux, les problèmes de santé engendrés par le manque d’activité physique ont coûté 67,5 milliards de dollars à l’économie mondiale en 2013.

Un coût réel bien plus important

L’étude a été réalisée sur 142 pays représentant 93 % de la population mondiale. Pour la première fois les spécialistes parlent d’une véritable « pandémie » de sédentarité.

Le constat a été dressé en prenant en compte les cinq principales maladies associées à l’inactivité physique : AVC, diabète de type 2, maladies coronariennes, cancer du sein et du côlon. Les auteurs de l’étude estiment donc que le coût réel pourrait être encore plus important en incluant toutes les autres maladies pouvant être induites par l’inactivité.

Chaque année, plus de cinq millions de décès dans le monde sont liés à la sédentarité. Les pays riches sont les plus touchés.  

Le sport comme traitement

Une autre étude, publiée également dans The Lancet, estime que les risques liés à une position assise huit heures par jouer peuvent être annulés en pratiquant au moins une heure d’exercice quotidien. « Pour beaucoup de gens qui se rendent au travail et ont des emplois de bureau, il n’y a aucun moyen d’échapper à la position assise prolongée », rappelle Ulf Ekelund, co-auteur de ces travaux. L’OMS est quant à elle moins exigeante et ne préconise « que » 150 minutes d’activité physique par semaine.

La marche rapide à 5,6 km/h ou faire du vélo à 16 km/h sont de bons exemples de pratiques physiques simples et efficaces pour se prémunir des risques liés à l’inactivité. Le problème est que seulement 25 % des personnes concernées par la sédentarité pratiquent une heure ou plus d’activité physique par jour.  

Une prise de conscience tardive

Le professeur Jim Sallis de l’Université de Californie à San Diego regrette que la réaction des pouvoirs publics ait été « beaucoup trop lente » pour faire face efficacement à la « pandémie » de sédentarité. « Les financements restent insuffisants car le problème de l’activité physique n’est pas pris suffisamment au sérieux », déplorent les Dr Richard Horton et Pam Das, rédacteurs en chef de The Lancet.

Pour lutter contre ces maladies induites par les longues heures passées au bureau assis sur une chaise, une seule solution : pratiquer une activité physique régulière, si possible quotidienne. Plutôt que de prendre le métro ou le bus, privilégiez la marche ou le vélo. Au lieu de prendre l’ascenseur pour monter les trois étages qui vous séparent du bureau, prenez l’escalier. La recette est simple, à vous de jouer !

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