Journée mondiale du paludisme : objectif 0 cas !

Publié le 24 avril 2015 (modifié le 20 février 2023 à 22h14)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Le 25 avril, comme chaque année, c'est la journée mondiale du paludisme. l'occasion de revenir sur les énormes progrès réalisés en terme de prévention et de s'engager à poursuivre les investissements et accélérer les résultats positifs !

Investir dans l'avenir, vaincre la paludisme

Le thème de cette campagne "Investir dans l'avenir, vaincre le paludisme", veut sensibiliser le grand pulic à cette maladie qui existe encore, et qui pourrait disparaître si les populations avaient les moyens de se protéger. Le paludisme tue encore aujourd'hui près de 660 000 personnes par an, dont la majorité des victimes sont des enfants africains. Selon la présidente d'UNICEF, Michèle Barzach,1 500 enfants meurent chaque année.

L'OMS, l'UNICEF, La Banque Mondiale et le PNUD se mobilisent tous les 25 avril pour récolter des fonds et financer les programmes de prévention. En 15 ans, le mouvement a permis de faire reculer de 42% la mortalité due au paludisme. Les ONG préconisent la distribution gratuite de moustiquaire. Suffisamment de moustiquaires auraient été distribuées depuis 2005 pour couvrir 80% des besoins de l'Afrique Subsaharienne. Aujourd'hui, il faut renouveler ces moustiquaires devenues obsolètes et inefficaces. UNITAID propose un mode de financement innovant pour aider les programmes d'aide en matière de santé et permettre l'accès aux soins aux pays les plus pauvres concernant les virus comme le VIH/Sida, le paludisme ou la tuberculose.

Les initiatives viennent aussi de particuliers. Jo Yirell est l'ambassadrice de l'ONG « Malaria No More », à travers laquelle elle lutte contre le paludisme depuis 2009. Mais avant d'être une femme engagée, Jo est une mère. Une mère qui a vécu la terrible épreuve d'avoir perdu son enfant.
Harry est décédé en 2005, beaucoup trop tôt, à l'âge de 20 ans. Lors d'une mission humanitaire au Ghana, il avait généreusement remis ses médicaments anti-malaria à des enfants... au péril de sa vie. Puis de retour en Angleterre, il rentre en ignorant qu'il a été infecté par la forme la plus violente du virus.
La mort de son fils est d'autant plus tragique, qu'elle aurait pu être facilement évitable. Et c'est là que Jo puise toute la force de son combat : le paludisme est mortel, mais il est facile à éradiquer, tant que les acteurs politiques travaillent main dans la main avec les ONG et les populations. Cela a déjà été prouvé en Europe par exemple, ou encore en Afrique du Sud.
C'est pourquoi cette anglaise que rien n'arrête s'est rendue sur les traces de son fils en se rendant sur le continent Africain. Depuis, sa vie a changé. Elle a transformé sa peine en force pour se battre contre le paludisme et ainsi rendre hommage à son fils. La Chaîne du Coeur avait pu rencontrer Jo Yirell l'année dernière pour qu'elle nous raconte.

 

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