Fondation ELLE : Inde-Disha, une enfance retrouvée

Publié le 22 février 2015 (modifié le 20 février 2023 à 22h14)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

C’était le 21 novembre 2007, quelques jours avant le troisième anniversaire de la Fondation ELLE. Karine Guldemann, notre déléguée générale, et moi-même, rencontrions pour la première fois Elisabeth Bernard.

Journaliste, photographe, et même comptable dans une autre vie, Elisabeth Bernard consacrait six mois de l’année, en tant que bénévole à la retraite, à une ONG indienne. Elle nous avait  raconté le calvaire des femmes qu’elle soignait, battues, parfois brûlées ou défigurées à l’acide par une belle-famille déçue par une dot insuffisante. Elle nous avait également parlé de ces petites filles qui vivent dans la gare de Bénarès, ville sainte où des millions de pèlerins passent chaque année.

Elisabeth Bernard voulait agir pour ces enfants laissés à l’abandon, en proie à tous les dangers, et elle voulait le faire avec la Fondation ELLE. C’est ainsi qu’est née la Maison Disha, le « chemin » en sanskrit, le chemin vers une nouvelle vie, vers une enfance retrouvée.

En 2009, la Maison Disha ouvrait ses portes sur les rives du Gange.

Six ans après, Elisabeth se remémore avec émotion l’arrivée des premières pensionnaires : dénutries, illettrées, souvent droguées, « des ombres d’enfants ».

Elles sont aujourd’hui 25, entre 6 et 18 ans, à vivre une enfance qui leur était refusée. Dans cette maison remplie de rires, d’amour et de joie, ils sont nombreux à prendre soin d’elles au quotidien : il y a d’abord les mataji Savitri et Shashikala, ces mamans de substitution présentes de jour comme de nuit, les trois gardes, que les jeunes filles appellent « uncles », qui assurent la sécurité du bâtiment, le tailleur Mohammad Ali, qui leur enseigne la couture deux fois par semaine, Sarita, la cuisinière, qu’elles aiment autant que ses petits plats, Nitu et Anand, qui proposent un soutien scolaire chaque soir, Sarita, la psychologue, Deepak, le professeur d’informatique, et enfin, Pandit Mataprasad, le maître de danse, une discipline qu’elles adorent.

Elisabeth Bernard fait la promesse à chaque enfant qu’elle l’accompagnera jusqu’à ce qu’elle soit prête à prendre son envol. La plus jeune a 6 ans.Disha a besoin de soutiens. Vous pouvez les aider en devenant parrain ou marraine de Pinky, Asha, Sapna, et toutes les autres.


Chloé Fréoa

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