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Faso Soap : une campagne de crowdfunding pour sauver 100 000 vies du paludisme
- 1640 points d’impact
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Lauréat 2013 d’un prestigieux prix décerné par l’Université de Berkeley, le projet Faso Soap, un savon répulsif anti-malaria, s’en remet au crowdfunding pour essayer d’atteindre son objectif ambitieux : sauver 100 000 vies d’ici 2018 sur le continent africain. Echange avec son fondateur, Gérard Niyondiko, en cette journée mondiale de la santé.
Nous en avions parlé en 2013 : Faso Soap avait tout d’une belle histoire. Deux étudiants africains remportaient pour la première fois la Global Social Venture Competition (GSVC), un concours international doté de 25 000 $, organisé à l’Université de Berkeley pour récompenser les projets de jeunes diplômés et créateurs d’entreprise à « fort impact social ou environnemental ».
Une solution simple et efficace
Leur savon répulsif, anti-paludisme, suscite tout de suite l’intérêt du monde scientifique et médiatique. La malaria – l’autre nom du palu – est un véritable fléau sanitaire : elle a tué 438 000 personnes en 2015, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dont la plupart en Afrique Subsaharienne, où elle est la première cause de mortalité.
« Malgré les efforts mis en œuvre par les différents programmes publics et privés pour assurer la prévention du paludisme, explique Gérard Niyondiko, à l’origine du projet, 270 millions d'Africains n'ont aucune protection contre les moustiques. Faso Soap repose sur un principe simple : plutôt que de guérir le paludisme, mieux vaut le prévenir. » Le jeune Burundais, alors étudiant à l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) de Ouagadougou (Burkina Faso), imagine donc un savon, élaboré à partir de ressources locales.
Capable d’éloigner les moustiques jusqu’à 6h après usage, Faso Soap divise par deux le risque de contamination. Il permet aux populations - notamment les plus vulnérables, les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes - de se protéger sans changer leurs habitudes : en Afrique, le savon est souvent utilisé en soirée, avant que les moustiques ne piquent. Il contient un larvicide, qui réduit le développement des larves dans les eaux stagnantes. Enfin, il est très peu cher, et peut être massivement distribué.
Le crowdfunding, inévitable
Mais l’intérêt médiatique ne suffit pas… « Nous nous sommes rendu compte qu’il existe très peu de moyens de financer notre recherche, poursuit Gérard Niyondiko. Les grands bailleurs de fonds tels que l’OMS ou l’UNICEF ne financent pas les travaux de particuliers. Et de nombreux acteurs veulent surtout exploiter les résultats, sans contribuer à la mise au point du produit. »
En 2014, l’équipe de Faso Soap travaille pendant quatre mois sur l’optimisation du savon, en partenariat avec l’école d’ingénieurs ITECH, à Lyon, mais les 25 000 € du prix ne suffisent pas à boucler la phase de recherche et développement.
Trois ans après le GSVC, la désillusion n’a pas eu raison de l’enthousiasme de Gérard Niyondiko, qui poursuit sans son binôme l’aventure de Faso Soap. Accompagné par La Fabrique, un incubateur d’entreprises sociales à Ouagadougou, il lance ces jours-ci une campagne de financement participatif (crowdfunding) sur la plateforme Ulule – encore elle !
« Nous souhaitons sensibiliser nos amis et le grand public à l’urgence de lutter contre le paludisme et leur donner les moyens d’y participer en finançant nos travaux. » L’argent récolté permettra de finaliser la recherche, mais aussi d’identifier des partenaires potentiels (industriels mais aussi ONG et structures publiques) et de préparer la phase de production. L’objectif est ambitieux : réussir à sauver 100 000 vies du paludisme d’ici 2018, en distribuant à 40% de la population des six pays les plus touchés par la maladie en Afrique sub-saharienne. Pour les soutenir, rendez-vous sur Ulule.
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