Environnement : la lutte pour le climat bientôt inscrite dans la Constitution

Publié le 15 décembre 2020 (modifié le 20 février 2023 à 22h18)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Lors d'une réunion avec les membres de la Convention citoyenne pour le climat ce 14 décembre, le président de la République française, Emmanuel Macron a annoncé que la lutte contre le réchauffement climatique serait inscrite dans la Constitution, si le référendum était accepté par le Parlement. 

Une avancée majeure en faveur de l'environnement

Le 14 juillet dernier, Emmanuel Macron avait annoncé qu'il souhaitait rapidement inscrire la lutte pour le climat dans la Constitution. Il avait d'ailleurs expliqué que ce serait une "avancée majeure" pour l'environnement. Lundi 14 décembre, lors d'une troisième réunion avec 132 des 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat, le président a révélé qu'un référendum allait être mis en place afin d'intégrer, de façon concrète, la défense du climat et de l'environnement dans la Constitution française.

« Sur l'article 1er de la Constitution, la réforme sera transmise en même temps que la loi au Conseil des ministres. Ce sera une réforme constitutionnelle en un article, elle doit être votée en des termes identiques par l'Assemblée nationale et le Sénat. Ce jour-là, elle sera soumise à un référendum », a dévoilé Emmanuel Macron. Ce recours au référendum qui a pour but d'introduire les notions "de biodiversité, d'environnement et de lutte contre le réchauffement climatique" était l'une des 149 propositions faites par la Convention citoyenne pour le climat qui réunit 150 citoyens engagés en faveur de l'environnement. 

Un moyen de mieux protéger la nature 

Pendant près de 3h30, le chef d'état a annoncé un certain nombre de mesures qui allaient être prochainement mises en place concernant l'environnement dans son ensemble et toutes les solutions envisagées pour le protéger et ainsi endiguer le réchauffement climatique. Cette grande réunion très attendue, a suscité de nombreuses réactions assez mitigées. Cyril Dion, l'un des trois garants de la Convention citoyenne pour le climat avec Anne Frago et Michèle Kadi, s'est dit "content" et satisfait de l’intégration de la préservation de l'environnement dans la Constitution. Au micro de Franceinfo, il explique que cela permettra de mieux protéger la nature et ainsi voter des sanctions plus concrètes lorsque des procédures judiciaires seront engagées.

Cependant, pour Cyril Dion comme pour d'autres associations engagées telles que Greenpeace ou encore le Fonds mondial pour la nature (WWF) en France, Emmanuel Macron n'a pas tenu toutes ses promesses en faveur de l'environnement. Pour eux, le président a ignoré un bon nombre des arguments des citoyens et a fourni un discours « creux ». « [Il] a plus excellé à expliquer ses renoncements (...) qu'à faire de nouvelles annonces », a notamment réagi de son côté Véronique Andrieux, directrice générale du WWF France.

 

Par Léa Bourgoin

 

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