Dans l'océan Indien, l'augmentation du nombre de cyclones est causée par le réchauffement climatique

Publié le 8 juin 2021 (modifié le 20 février 2023 à 22h19)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Alors que le nombre de cyclones ne cesse d'augmenter dans l'océan Indien, les scientifiques ont établi, d'après l'AFP, un lien avec le réchauffement climatique de plus en plus violent dans cette région du monde. Les cyclones sont plus intenses dans des eaux chaudes comme celle de l'ensemble de l'océan Indien. 

L'océan Indien se réchauffe beaucoup plus vite que l'océan Atlantique ou Pacifique

Il y a quelques semaines, l'Inde était frappée de plein fouet par le cyclone Tauktae, particulièrement fort et violent. Peu de temps après, le cyclone Yaas a provoqué l'évacuation de plus d'un million de personnes dans la baie du Bengale. Pour les scientifiques, la saison cyclonique de l'Inde est rendue particulièrement extrême à cause du réchauffement climatique qui lui, accélère l'augmentation des températures des océans et donc la formation de cyclones. Dans la mer d'Oman, 28 cyclones ont été enregistrés dans cette zone, entre 2001 et 2021, et une nette augmentation de l'intensité des tempêtes a été observée à cause de la hausse de température des eaux qui atteint 31 degrés. 

 

Roxy Mathew Koll, climatologue à l'Institut indien de météorologie tropicale, a déclaré que la gestion de ce type de catastrophe naturelle était un réel défi pour les autorités. En effet, il est très difficile, selon lui, de prévoir l'intensité des cyclones et donc d'agir en conséquence. « Les projections climatiques montrent que la mer d'Oman continuera à se réchauffer à un rythme plus rapide que ce que nous avons vu auparavant, et qu'il y aura des cyclones plus extrêmement graves dans la mer d'Oman », ajoute-t-il. Abinash Mohanty, responsable du programme du groupe de réflexion indien Council on Energy, Environment and Water, a expliqué qu'il était cependant impératif que le gouvernement agisse au plus vite et mette en place un cadre d'intervention d'urgence. Ce dernier aurait pour but d'étudier les données liées aux catastrophes naturelles, d'en évaluer les risques climatiques et de prévoir des protections pour les différentes infrastructures. 

 

Par Léa Bourgoin

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