Ces étudiants créent des sur-poignées pour éviter d’ouvrir les portes avec les mains

Publié le 3 juin 2020 (modifié le 20 février 2023 à 22h18)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Pendant la période de confinement, de nombreuses initiatives à la fois utiles, écologiques, et solidaires, ont vu le jour. Afin de limiter la propagation du Coronavirus, Louise Doumange et Yann Lortz, un jeune couple de Strasbourg, ont eu l’idée de créer des sur-poignées pour ne pas avoir à ouvrir les portes avec les mains. Ils nous en disent plus.

 

Limiter la propagation du virus en simplifiant la vie


A l’annonce du confinement, Louise et Yann, tous deux âgés de 21 ans et étudiants en restauration et hôtellerie, se sont demandés, comme de nombreuses personnes, comment ils allaient bien pouvoir occuper leurs journées à la maison. Alors quand un ami de leurs parents, dentiste, leur raconte les difficultés qu’il rencontre au quotidien, pour enlever et remettre ses gants à chaque fois qu’il passe une porte, Louise et Yann s’empressent de vérifier s’il existe des sur-poignées à fixer sur les clenches des portes pour éviter de les toucher. “On a très vite déchanté quand on a vu les prix exorbitants, alors on s’est dit “pourquoi ne pas essayer?”” raconte Louise. C’est ainsi que naît “LY Protection”.

 

 

Placées sur les clenches des portes, les sur-poignées s’avèrent être pratiques, l’ouverture se faisant par le coude ou l’avant-bras mais également utiles car elles permettent de limiter la propagation du Coronavirus. A ce jour, Louise et Yann proposent deux modèles de sur-poignées : la première s’adapte aux clenches classiques, avec un angle droit, et la deuxième, est destinée aux angles un peu plus arrondis. En fonction de l’usage souhaité, l’une est facilement amovible grâce à un petit collier de serrage autobloquant -pesant 30g-, et l’autre, peut être fixée à la porte avec des vis. 

 

LY-Protection

Crédit photo : LY Protection


Une initiative écologique et 100% made in Alsace


Depuis deux mois, Louise et Yann se consacrent pleinement à “LY Protection”, Yann s’occupant de la modélisation et de la conception et Louise, de la relation avec les clients et de la communication. Par ailleurs, leur chambre a dû se transformer en véritable atelier où sont disposées les imprimantes 3D dans lesquelles ils ont investi pour confectionner les “sur-poignées”.


ly-protection

Crédit photo : LY Protection


Pour les matières premières, le couple se fournit localement auprès de producteurs de la région et prône le “made in Alsace”.  “On a opté pour du fil en plastique à base d’amidon pour s’inscrire dans une démarche environnementale. On ne veut pas que ce soient des produits nocifs pour nous et pour la planète” explique Louise.

 

Une solution qui séduit professionnels et particuliers


Depuis l’impression des premiers modèles, Louise et Yann ont déjà vendu plus de 200 exemplaires à des médecins, des entreprises, des usines et des restaurateurs. Vendues à 13 euros l’unité, les sur-poignées séduisent de plus en plus. “Nous sommes conscients que notre pièce n’est pas parfaite et est en perpétuelle amélioration” ajoute le jeune couple pour qui, il s’agissait au départ, d’une idée pour s’occuper. Quoiqu’il advienne, “cela restera une bonne expérience de mettre un pied dans le monde des adultes” conclut Louise.

 

Crédit photo : One Heart

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