"Résidences solidaires" : l'association qui propose des locations sous le signe de la solidarité
L'association "Résidences Solidaires", créée en 2014 par Timothée et Benjamin en Haute Savoie, permet une alternative innovante et solidaire aux locations de tourisme pour une courte-durée.
L'idée de base repose sur le fait que près d'1,8 millions de logements privés sont sous utilisés en France. Ce sont plus de 80 millions de semaines où les logements ne sont pas utilisés, et que l'association veut valoriser. Dans le pays du Mont Blanc, c'est même plus de 50% de logements qui sont des résidences secondaires !
L'idée de Résidence Solidaires ? Proposer de louer des résidences secondaires sur les périodes creuses à des tarifs solidiares. Des ambassadeurs de l'association assureront les liens entre les locataires et les propriétaires pour l'accueil et la gestion locative. Est proposé au propriétaire un dispositif de "Location solidaire" : le propriétaire pourra louer sa résidence à un prix réduit pour permettre l'accès aux personnes ayant des revenus plus modestes : familles, familles monoparentales, retraités et séniors.
Comment participer ? Vous pouvez participer au projet en choisissant vous-même de louer votre résidence pendant les semaines inoccupées. Les bénéficiaires sont des personnes qui perçoivent peu de revenus. Vous pouvez par ailleurs être ambassadeurs, c'est-à-dire accueillir les nouveaux locataires et être présents jusqu'à la fin du séjour. Sinon, vous pouvez tout simplement en parler autour de vous, convaincre d'autres propriétaires, devenir membre de l'association, ou faire un don à l'association pour contribuer à l'aide au départ en vacances.
C'est une initiative qui devrait plaire à la Fondation Abbé Pierre, aux Petits Frères des Pauvres, ou encore Emmaüs qui se battent pour permettre le logement des personnes défavorisées et mènent des actions pour utiliser les logements inoccupés !
Pour plus d'informations sur l'association, parcourez leur site internet où vous pourrez suivre leurs actions et faire un don.
