Un continent de 3,5 millions de km de déchets
Un continent de près de 3,5 millions de km2 composé uniquement et entièrement de déchets : voilà les principales caractéristiques du septième continent.
Cet édifice de pollution, situé entre l'Asie et l'Amérique du nord, a été découvert dans les années 90, pourtant les pouvoirs publics ne semblent pas se préoccuper de la situation.
Une association guyanaise, l'OSL, à savoir Océan Scientiphique Logistique, a donc décidé de mener le combat afin de redonner à la faune et à la flore leur état naturel : Les expéditions septième continent. Suivies par des collégiens et des lycéens ces expéditions ont pour but de sensibiliser l'opinion publique à ce problème mais surtout d'étudier le phénomène afin de trouver des solutions. Parrainé par la Société des Explorateurs français, avec le partenariat du CNES, la Nasa et la NOAA, la mission consiste à se rendre sur place en voilier afin de médiatiser la progression du projet.
100 tonnes déchêts plastiques sont jetées chaque seconde à travers le monde... Soit plus de 6,4 millions chaque année. Cette pollution pas toujours maîtrisée a créé, grâce aux courants marins, un septième continent d'une trentaine de mètres d'épaisseur et d'environ 5 kilos de déchets par métres carré. Seuls habitants : les déchêts et les rares animaux qui survivent. En effet, plus de 260 espèces animales sont à l'heure actuelle en danger, soit directement touchées par l'ingérance de micro particules, soit indirectement par la destruction de leurs lieux de vie. Selon GreenPeace, ce sont plus de 100 000 mamifères et un million d'oiseaux qui sont victimes chaque année de cet incroyable amât. Mais le phénomène ne touche pas que les résidents de ce continent macabre. Avec la chaleur et les courants marins, les plastiques se décomposent et innondent océans et mers de milliards de micro-particules. Ceux-ci dans lesquels nous nous baignons l'été. A ce rythme là, dans moins de vingt ans ce continent de déchets sera plus étendu que l'Europe. On vous laisse deviner les conséquences...
Pourquoi personne ne fait rien ? Plusieurs possibilités...
La récupération de ces déchets s'avère complexe pour plusieurs raisons. D'une part, leur taille réduite et la profondeur où ils se situent nécessitent des investissements techniques importants. De plus, les moyens utilisés pour collecter ces résidus microscopiques risquent de menacer la faune et la flore marine, sans oublier que le coût d'une telle opération pourrait s'avérer particulièrement élevé. Des questions se posent également sur la durabilité d'un tel nettoyage. Enfin, les opérations sont aussi complexifiées en raison de l'éloignement des gyres, situés dans les eaux internationales. Entre la distance et l'impossibilité de pointer un responsable direct du phénomène, rien ne pousse les Etats à trouver des solutions politiques à cette problématique écologique.
Heureusement de nombreuses associations millitent et sensibilisent à la protection des eaux. C'est le cas notamment de la fondation Maud Fontenoy. Depuis 2008, cette dernière, s’engage en France, comme à l’international, pour préserver nos océans. Elle mène des actions d’éducation à l'environnement auprès de la jeune génération et du grand public avec le soutien de son comité scientifique, du Ministère de l'Education nationale et du Ministère de l'Ecologie ainsi que de la Commission Océanographique Intergouvernementale de l'UNESCO. Protéger nos océans c'est à la fois assurer une meilleure gestion des 3/4 de la planète mais aussi valoriser cet élément représentant un des plus puissant secteur économique français employant plus de 300 000 personnes.
Son objectif, à la fois écologique et social : SAUVER L'OCÉAN C'EST SAUVER L'HOMME.