Tout est possible avec les OUAGA GIRLS !

Publié le 14 mars 2018 (modifié le 20 février 2023 à 22h17)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

A Ouagadougou, au Burkina Faso, le Centre Féminin d’Initiation et d’Apprentissage aux Métiers (CFIAM) propose aux femmes d’enfiler le bleu de travail et de se former aux métiers de la mécanique. Le film documentaire OUAGA GIRLS suit Bintou, Chantal et Dina qui sont bien décidées à apprendre le métier de mécanicienne. Au programme ? Étincelles sous le capot, mains dans le cambouis et surtout, bouleversements des préjugés : aucun métier ne devrait être interdit aux femmes !

 

OUAGA GIRLS une œuvre qui pousse au changement des mentalités

Née en 1983, Theresa Traore Dahlberg a grandi en Suède et au Burkina. Aujourd’hui, la réalisatrice vit à Stockholm. Après quelques années passées à New-York en tant qu’assistante réalisatrice, photographe, productrice, elle a étudié le cinéma d’abord au sein de la New School de New York, puis à l’Académie des Arts Dramatiques de Stockholm.

Elle déclare : « J’étais fatiguée de voir des films africains toujours liés à la pauvreté, la guerre ou la maladie. Je voulais plus de chaleur et d’humour, de vie quotidienne de jeunes femmes dont on n’entend jamais parler. »

L’un des objectifs de ce très beau film documentaire est bien de tordre le cou aux préjugés en proposant un message positif rempli d’humour de sourires et de belles couleurs. Le film de Théresa Traore Dahlberg présente ces jeunes femmes pendant leur passage tumultueux à l’âge adulte, période pendant laquelle elles doivent faire face à des choix de vie tels que se frayer de nouvelles voies, ne pas rester en marge et refuser l’ordre établi.

OUAGA GIRLS est un film moderne sur une bande de filles dans la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou. Dina, Bintou, Chantal - alias Rastaman - et leurs camarades ne sont pas, pour autant, des féministes engagées. Elles vont surtout s’accrocher pour finir leur dernière année d’école de mécanique la tête haute.

Ainsi la réalisatrice indique dans une interview : « Toutes les phases de transition représentent des moments emprunts de fragilité dans la vie d’une personne. Avec ce film, j’ai choisi de capturer l’instant crucial où les choix déterminants s’opèrent et sont en phase de devenir réalité. Cet entre-deux éphémère où se côtoient les rêves, les désirs et le courage mélangés à la prise de conscience du regard des autres, aux attentes de la société et des peurs inhérentes à cette naissance en tant que femme. »

Voir la bande annonce de OUAGA GIRLS

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