Sri Lanka : 120 dauphins-pilotes échoués sur une plage ont été sauvés

Dans la soirée du 2 novembre, une centaine de globicéphales, aussi appelés “dauphins-pilotes” ont échoué sur une plage de la côte ouest du Sri Lanka. De nombreux volontaires ont bravé le couvre-feu imposé contre la pandémie pour tenter de sauver le maximum de cétacés.
Une opération de sauvetage colossale
Sur une plage de Panadura, à 25 kilomètres au sud de Colombo, capitale économique du Sri Lanka, une centaine de dauphins-pilotes ont échoué. Malgré la crise de Covid-19 et le couvre-feu imposé, des bénévoles, garde-côtes et matelots ont très rapidement réagi et uni leurs forces pour ramener un à un les cétacés échoués en eaux profondes. « Certains des pêcheurs de la région ont essayé de repousser les baleines. La mer était agitée et les vagues les ramèneraient au rivage » témoigne un habitant, au micro de l’AFP.
À ces conditions météorologiques non favorables, s’ajoute le poids des globicéphales. En effet, ces derniers peuvent atteindre jusqu’à 6 mètres de long et peser une tonne. C’est donc une opération de sauvetage colossale et éprouvante qui s’est déroulée dans la soirée du 2 novembre. Malgré les efforts des bénévoles et personnes mobilisées sur place, quatre cétacés n’ont malheureusement pas survécu.
Un échouage "très rare"
Comment ces dauphins pilotes ont-ils échoué ? À ce jour, les causes de cet échouage sont inconnues. Pour Dharshani Lahandapura, Chef de l’Autorité de protection de l’environnement marin du Sri Lanka (MEPA), il s’agit là d’un échouage très suprenant. « C’est très rare qu’autant (de globicéphales) viennent s’échouer sur nos côtes » a-t-il déclaré à l’AFP.
Cet événement, faisant étrangement écho à l’échouage de centaines de cétacés survenu en septembre dans la baie de Macquarie sur la côte ouest de la Tasmanie, reste également incompréhensible pour les scientifiques. Cet échouage serait-il lié à une désorientation causée par les conditions météorologiques, par la maladie ou encore par les activités humaines ? Les hypothèses sont multiples et floues. La Commission baleinière internationale expose sur son site diverses explications possibles sur ces échouages massifs.