Selon une étude Ifop, 84% des Français accordent une grande importance à la protection des animaux
Selon une étude Ifop publiée le 21 septembre pour le média Woopets qui défend la cause animale, 84 % des Français accordent une grande importance à la protection des animaux. Des résultats encourageants pour les défenseurs de la cause animale, alors que la loi sur le renforcement de la lutte contre la maltraitance animale est arrivée au Sénat le 22 septembre.
8 Français sur 10 sensibles à la cause animale
8 Français sur 10 sont sensibles à la cause animale : telle est l’information principale qui ressort d’emblée de l’étude réalisée par l’Institut français d’opinion publique (Ifop) pour le média Woopets. En effet, 84 % des 1 014 personnes interrogées considèrent que la protection des animaux est un sujet crucial aujourd’hui. 47 % d’entre eux affirment même qu’ils pourraient, lors des prochaines élections présidentielles, orienter leur vote vers un(e) candidat(e) dont les propositions défendent la cause animale.
Par ailleurs, l’étude réalisée par l’Ifop met surtout en lumière "le regard des Français sur la loi contre la maltraitance animale" comme l’annonce son titre. Sont-ils favorables à toutes les mesures qui figurent dans la loi contre la maltraitance animale ? Quelles sont les mesures les plus attendues ? Quelles nouvelles mesures souhaiteraient-ils ajouter dans la loi ?
Une loi contre la maltraitance animale qui fait débat
Adoptée fin janvier quasi unanimement par la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale, la proposition de loi pour lutter contre la maltraitance animale est arrivée au Sénat le mercredi 22 septembre. En attendant que le texte soit examiné le 30 septembre prochain, les sénateurs débattent sur quelques mesures phares, notamment sur la disparition progressive d'animaux sauvages dans certains spectacles itinérants et foires (cirques, delphinariums, manèges…) Pour Nikita Bachelard de La Fondation Droit Animal (LFDA), « il ne faudrait pas que des cirques qui se sédentarisent soient autorisés à montrer des animaux sauvages, ni que d’anciens delphinariums soit rebaptisés sanctuaires alors qu’ils ne sont pas en pleine mer » a-t-elle déclaré au micro du Parisien. Dans l’étude réalisée par l’Ifop, 68 % des Français sont favorables à l’idée d’interdire l’utilisation des animaux sauvages dans les cirques, parcs aquatiques ou manèges...
Des sanctions plus sévères contre les actes de cruauté envers les animaux
Parmi les principales mesures énoncées dans la loi contre la maltraitance animale, figurent "l’interdiction de détenir un animal en cas de condamnation pour maltraitance animale" et "le durcissement des règles et peines aux personnes coupables d’actes de cruauté et de sévices graves infligés à un animal". 95% des Français y ont répondu favorablement.
Sur sa page Facebook, le journaliste Hugo Clément, très engagé en faveur de la cause animale, n’a pas manqué d’exprimer sa joie et son optimisme : « Une chose à retenir : nous sommes TRÈS nombreuses et nombreux à nous soucier de l’environnement et des autres espèces. Nous ne sommes pas condamnés à l’impuissance ! »
Publication de la page Facebook du journaliste Hugo Clément
Pour rappel, en juillet 2020, Hugo Clément, accompagné de plusieurs personnalités et d'acteurs associatifs, lancait un Référendum d'initiative partagée -consititué de 6 mesures phares- pour améliorer les conditions de vie des animaux en France. Mais avant que le projet ne devienne une proposition de loi, il doit être soutenu par 185 parlementaires et 4,7 millions de Français. Au total, 932 979 personnes apportent leur soutien au Référendum pour les animaux.
Par Mélanie Appadoo