Rencontre avec Paul Watson, le pirate de la biodiversité
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Paul Watson est un militant écologiste canadien, qui a voué sa vie à la protection de la nature.
Il est à l’origine de la création de Greenpeace, qu’il quittera en désaccord avec ses membres. Mais il est surtout célèbre pour avoir fondé la Sea Shepherd Conservation Society.
Cette organisation non gouvernementale (ONG) a engagé de nombreuses actions pour dénoncer la destruction de la faune marine et la surpêche.
Les causes défendues
L’ONG milite pour : l’arrêt de la chasse aux dauphins au Japon ; la protection des îles Galápagos ; l’arrêt de la chasse aux phoques au Canada ; l’arrêt de la chasse aux requins ; l’arrêt de la chasse à la baleine ; l’arrêt de la pèche du thon rouge en mer Méditerranée.
Les moyens techniques
Le budget de l’association est d’environ 20 millions de dollars par an, financés par des donations provenant de particuliers, d’entreprises ou de fondations comme celle de Brigitte Bardot. Elle possède un hélicoptère et des drones, mais surtout une flotte de 9 navires, qui lui permet de mener plusieurs combats de front à travers le monde.
Le mode opératoire
Paul Watson précise que « pour sauver les baleines, il faut être prêt à mourir ». Sea Shepherd a donc choisi l’action directe et agressive. Elle use d’abordages en pleine mer, de sabotages, et de sabordages sur des navires à quai. Certains, comme le FBI ou le gouvernement Japonais, accusent l’ONG d’écoterrorisme et de piraterie.
Entretien avec cet infatigable défenseur des mers du globe. Son crédo : « Si l’océan meurt, nous mourrons ».