Plus de 300 arbres centenaires abattus en Ariège, des propriétaires montent au créneau

Publié le 1er avril 2021 (modifié le 20 février 2023 à 22h18)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

À la fin du mois de février 2021, de nombreux propriétaires de parcelles d'une forêt s'insurgent suite à la découverte de bûcherons abattant des arbres sur leurs propriétés. Pour porter cette affaire devant la justice, ils montent une association afin de punir ce "saccage". 

 

Des bûcherons espagnols mis en cause 

En seulement quelques heures, près de 300 chênes centenaires ont été abattus par des bûcherons espagnols, dans le village de Perles-et-Castelet, dans l’Ariège. Alerté de cette situation par les propriétaires des parcelles de terrains, Gérard Durand, le maire du village, est intervenu pour que les ouvriers quittent les lieux. Interrogés sur leur présence sur ces terrains, les bûcherons espagnols ont expliqué "n’obéir qu’aux ordres de leur patron". Au total, une dizaine de parcelles ont été touchées, et pour certains propriétaires, c’est un véritable désastre écologique : « Cela fait 32 ans que nous entretenons cette forêt, que nous débroussaillons, que nous faisons tout notre possible pour préserver la nature et aujourd’hui, nous sommes anéantis par ces actes », dévoile Danièle Segaro, l’une des propriétaires, à France 3 Régions.  


Une association pour dénoncer ces actes cruels

Dans un premier temps, les propriétaires dénoncent un véritable préjudice moral. Pour certains, les arbres plantés sont issus d’un héritage, un constat qui leur importe plus que l’aspect financier. Mais au-delà de cela, il s’agit, ici, d’un préjudice conséquent pour l’environnement. Des arbres ont été abattus, mais de nombreux déchets ont aussi été laissés sur place et la délimitation des parcelles a, quant à elle, presque totalement disparu. « Certains arbres faisaient plus d’un mètre de diamètre. Le ruisseau a été dévié, il y avait des flaques de gasoil partout, des ordures laissées sur place. Ils ont tout détruit de manière inqualifiable. Et le pire, c’est qu’ils continuent à agir impunément dans l’Ariège et dans l’Aude », ajoute Danièle Segaro. Afin d’obtenir des réponses à propos de l'abattage de ces 300 arbres, les propriétaires ont décidé de s'unir en créant une association. Danièle Segaro conclut en expliquant que c’est dans le but d'avoir « plus de poids devant la justice et faire punir ces gens ». 

 

L'image utilisée est une image d'illustration.

 

Par Léa Bourgoin

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