Plaidoyer pour une agriculture bio : la pétition a déjà récolté plus de 37 000 signatures

Publié le 20 décembre 2016 (modifié le 20 février 2023 à 22h15)
Par Fermes d'Avenir 2017
Temps de lecture : 2 mins

Le modèle agricole dominant a montré ses limites. Il faut que ça change et vite selon l'association Fermes d'avenir. Pour amorcer l'élan, elle a rédigé 10 propositions de lois qui permettraient de développer une agriculture bio, respectueuse de la Terre et des hommes. Un véritable plaidoyer qu'elle vous encourage à approuver et signer. De nombreuses personnalités l'ont déjà fait.

"Ça y'est, nous sommes tous à peu près conscients que le modèle agricole dominant, qui repose sur la chimie et la mécanisation, autrement dit sur le prétrole, est à bout de souffle." L'Agriculture dominante coûte en réalité "bien plus cher qu'il n'y paraît."

Voilà pourquoi la transition écologique est une urgence, selon Maxime de Rostolan, directeur de Fermes d'avenir. Pour le prouver, son association vient de publier un plaidoyer de 150 pages qui liste tous "les impacts de nos pratiques sur la santé, l'emploi, la biodiversité, la qualité de l'eau et chiffre les coûts réels induits pour notre société". Le résultat d'un travail d'un an avec des experts, des ingénieurs, des acteurs des filières.

Dis propositions de loi approuvées par Pierre Rabhi et Nicolas Hulot

Fermes d'avenir ne se contente pas de démonter un système, elle agit pour le changement. A partir de cette étude, l'association a identifié 10 propositions de lois qui "permettraient de changer radicalement, et rapidement, nos modèles de productions". Et vous propose de les approuver et signer la pétition. Laquelle a déjà recueilli, à ce jour, plus de 37.000 signatures, dont celles de nombreuses personnalités : l'écologiste Nicolat Hulot, le philosophe-paysan Pierre Rabhi, les comédiens Pierre Richard et Muriel Robin, le chef étoilé Cyril Lignac, le réalisateur Cyril Dion, etc...

Tous ensemble, ils demandent notamment de :

- Permettre aux fermes agroécologiques de bénéficier d’aides à l’emploi.

- Faire de l’agro-écologie une brique obligatoire et transversale dans les lycées agricoles et cursus d’agronomie, intégrer une dimension de terrain dans l’enseignement.

- Mettre en place des conventions entre les collectivités et les acteurs de la finance participative pour que les citoyens puissent financer la transition agricole en direct.

Les citoyens veulent manger différemment

Au final, l'objectif est de voir fleurir les fermes bio, de voir émerger "une agriculture qui prend soin de la terre et des hommes, qui préserve les territoires, qui régénère les écosystèmes." 

Maxime de Rostand en est sûr : "Les citoyens veulent manger différemment, ne veulent plus voir des campagnes mornes et sinistrées, les politiques doivent l'entendre et prendre les mesures nécessaires pour provoquer la transition...Un nouveau monde est en marche, dans le bon sens et pour l'avenir, alors signez cette pétition !"

Pour signer la pétition : https://bluebees.fr/fr/petition ou cliquez sur le lien ci-dessous !

L'association

Fermes d'Avenir 2017

Fermes d'Avenir 2017

La problématique



La solution



Les actions


Nous souhaitons donner au plus grand nombre l’envie et les moyens de lancer leur propre projet agricole, écologique et rentable.
Notre démarche touchera en particulier les agriculteurs souhaitant effectuer leur transition, les citadins souhaitant lancer une activité de maraîchage, et les propriétaires fonciers soucieux de valoriser une partie de leurs terres…

L’objectif principal est de montrer qu’il est possible, sur un hectare, de créer un emploi pérenne en maraîchage biologique.

Dans un premier temps, notre défi est donc de créer une microferme exemplaire, en maraîchage, s’inspirant de la permaculture et de l’ensemble des techniques efficaces de l’agro-écologie.
Cette expérimentation nous permettra de réaliser une boîte à outils, en ligne, véritable source d’informations pour reproduire une telle ferme. La France a perdu 1,5 millions de fermes en 50 ans, il nous semble tout à fait réaliste d’imaginer en re-créer 200.000 dans les 20 ans qui viennent, créant ainsi des emplois redynamisant les territoires, et répondant à un réel besoin de la population : se nourrir, bien.

Le second objectif est de sensibiliser et d’informer, de former des maraîchers.
Pour sensibiliser, nous créerons une grille d’indicateurs, économiques, écologiques, sanitaires et sociaux. Ils permettront d’avoir une lecture rapide et précise des impacts que peut avoir le choix de tel ou tel mode d’agriculture.

Le troisième objectif, plus ambitieux et à long terme, est de construire, avec les politiques publiques nationales et territoriales, un nouveau modèle, au centre duquel se retrouveraient, en symbiose, l’humain et la nature, mais sans oublier les réalités économiques et sociétales.
Dès à présent, nous réunissons autour de ce projet de nombreux représentants des institutions, et travaillons notamment avec plusieurs Ministères dont les centres d’intérêt rejoignent les nôtres : l’agriculture, l’écologie, la santé, l’éducation, mais aussi l’emploi et le budget.


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