Mes 12 bonnes résolutions pour changer le monde en 2017

Publié le 2 janvier 2017 (modifié le 20 février 2023 à 22h15)
Par Greenpeace
Temps de lecture : 6 mins

Cette fois, je tiendrai bon ! J'agirai toute l'année pour changer le monde. One Heart vous aide à prendre et à tenir vos résolutions 2017. Découvrez notre liste de gestes simples, ludiques, économiques, mais pas moins efficaces.

À la maison

1. Je colle un message "Stop pub" sur ma boîte aux lettres

Pourquoi ? 

En plus de me pousser à consommer, les pubs gaspillent une quantité colossale de papier : 27 kg de prospectus sont distribués dans les boîtes aux lettres, chaque seconde en France ! Un chiffre effrayant sachant qu'il faut trois tonnes de bois pour fabriquer une tonne de papier, selon GreenPeace. 

Comment je fais ?

- Je me renseigne auprès de ma collectivité : conseil général, communauté d'agglomération, communauté urbaine, communauté de communes, etc. Beaucoup d'entre elles éditent leurs propres autocollants "Stop pub".

- Ou alors je télécharge la plaquette "Stop pub" : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Stop-pub-moins-de-prospectus-dans.html

2. Je nettoie tout avec trois produits : savon de Marseille, bicarbonate de soude et vinaigre blanc​

Pourquoi ?

Les produits ménagers irritent ma peau et polluent mon air. De plus, rejetés dans les nappes phréatiques, ils sont nocifs pour la vie aquatique : poissons, plantes, coquillages.

Comment je fais ? 

- Je lave ma maison et mon linge avec seulement trois ingrédients sains et bon marché : savon de Marseille, bicarbonate de soude et vinaigre blanc.

Quelques recettes naturelles, proposées par le site Consommonssainement.com :

  • le nettoyant à vitres : un bol d’eau tiède avec deux bouchons de vinaigre blanc
  • les nettoyants multi-surfaces : une bouteille spray remplie avec 1/3 de vinaigre blanc et 2/3 d’eau (facultatif : quelques gouttes d’huiles essentielles de citron et/ou d’arbre à thé, antibactériennes).
  • le liquide vaisselle : un savon de Marseille solide sur lequel je frotte mon éponge mouillée.

3. Je réduis ma consommation d'électricité grâce à une appli

Pourquoi ? 

C'est préférable si je veux pas me retrouver dans le noir cet hiver. Actuellement, huit centrales nucléaires sont à l'arrêt en France, en raison de contrôles de sûreté. Ce qui risque donc d'abaisser l'approvisionnement en électricité au plus fort de l’hiver, et donc, d'entraîner des coupures de courant !

Comment je fais ?

- Je télécharge l'appli Eco2Mix, lancée par Le Réseau de transport d'électricité (RTE), la filiale d'EDF. Cette application me préviendra en cas de pic de consommation d'électricité. Elle m'incitera alors à effectuer des gestes simples pour réduire ma consommation. 

- Exemple d'eco-gestes : faire tourner les lave-linge, sèche-linge ou lave-vaisselle en heures creuses, baisser la température des pièces de 1 ou 2 degrés avant de quitter sa maison ou encore éteindre la lumière dans les pièces inoccupées.

Plus d'infos : http://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix

Dans ma salle de bain

4. J'opte pour les cosmétiques écolo

Pourquoi ?

J'évite ainsi acétone, cocamide-A, paraben, et autres produits chimiques. Non seulement nocifs pour ma santé, mais aussi pour l'environnement. Emportées dans les canalisations, ces substances se retrouvent dans les rivières et les océans.

Comment je fais ?

Je prends exemple sur Angélique, la créatrice du blog lifestyle Glam&Conscious. La jeune femme n'utilise que des produits bio, vegan et non testés sur les animaux. Dans ce haul, réalisé par One Heart, elle présente quatre produits éco-responsables : http://bit.ly/2iHIDTb

- Je fais le plein de produits sains chez Mademoiselle Bio, L'Herbe à savon, Vegan Mania, à l'espace Weleda, etc.

5. J'économise l'eau avec deux astuces simples

Pourquoi ? 

Je ne peux pas gaspiller l'eau potable. Nous avons beau vivre sur "la planète bleue" composée à 72% d'eau, à peine 0,7% de cette eau est disponible pour l'être humain ! (source : Centre d'Information sur l'Eau). 

Comment je fais ?

- Je fais pipi dans la douche. Si l'astuce peut prêter à sourire, elle pourrait bien sauver la planète. Et c'est prouvé scientifiquement ! (http://bit.ly/2iI8mvn). Je profite de l'eau utilisée pendant une douche pour éviter de tirer la chasse d'eau. J'économiserai ainsi 4 380 litres d'eau potable par an. Et pas d'inquiétude pour l'hygiène car l’urine est stérile.

- Je met une bassine dans la douche ou le lavabo. Elle servira à récolter l’eau que je laisse couler en attendant qu’elle chauffe. Je peux alors m'en servir pour faire ma vaisselle ou arroser les plantes.

Sur Internet 

6. Je change de moteur de recherche

Pourquoi ?

Chaque jour, dans le monde, on fait environ 3,3 millions de recherches sur le moteur de recherches Google, soit 1 204 milliards par an ! Soit autant de requêtes qui pourraient servir à une bonne cause. Alors je m'y mets !

Comment je fais ?

- J'utilise Ecosia: ce moteur de recherche applique une politique zéro taux de carbone et reverse 80 % de ses bénéfices publicitaires à la plantation d’arbres au Burkina Faso. https://www.ecosia.org

- Ou alors Lilo : ce moteur de recherche transforme toutes mes requêtes en argent reversé à des initiatives solidaires. http://www.lilo.org/fr/

Pendant mon shopping

7. J'achète en vrac

Pourquoi ?

En limitant les emballages, je peux réduire mes déchets de 26 kg par an ! Soit autant de détritus qu'il ne faudra pas détruire et d'énergie qu'il n'y aura pas à consommer. En plus, acheter en vrac me permet d'alléger ma facture puisque je prends seulement la quantité dont j'ai besoin. 

Comment je fais ? 

- Je me rends dans une boutique Day by day. Il y en a partout en France. J'y trouve l’essentiel de mes produits du quotidien : pâtes, riz, légumes secs, apéritifs, thé, café, droguerie, hygiène… Le tout sans emballage !

- Je pense aux rayons vrac des magasins bio comme Biocoop et Naturalia. Même les supermarchés comme Super U, Carrefour, Auchan et d'autres s'y mettent !

8. J'apprends à fabriquer mon sac cabas

Pourquoi ?

Les sacs plastiques sont désormais bannis de tous les commerces. Et c'est tant mieux : ces sacs mettent des centaines d'années à se dégrader et envahissent donc les terres et les mers.

Comment je fais ?

- Je fabrique mon sac cabas en suivant les instructions sur des blogs comme Magicmaman (http://bit.ly/2iULZ5q) ou Les Lubies de Louise (http://bit.ly/2ifQiro). 

- Ou alors, je suis les tutoriels vidéo sur Youtube. Ce n'est pas le choix qui manque !

9. Je choisis des produits fabriqués par les personnes handicapées

Pourquoi ?

Je participe ainsi à leur insertion professionnelle. Un acte important alors que le nombre de demandeurs d’emploi en situation de handicap a progressé de 65 % en cinq ans, selon l'Association des paralysées de France.

Comment je fais ?

- J'achète les produits fabriqués par les Esat, des centres qui proposent une activité professionnelle aux personnes handicapées. Pour cela, je peux me rendre dans des boutiques d'épiceries fines comme La Boutique solidaire, à Angers, ou Gourm'handi'ses, à Cean.

- Je peux aussi trouver des cadeaux solidaires en ligne, sur le site d'Andikado : http://www.andikado-boutique.com/index.cfm

Dans l'assiette

10. J'apprends à cuisiner les restes

Pourquoi ?

Pour limiter le gaspillage. Un tiers des aliments produits dans le monde est jeté, alors qu’une personne sur six souffre de malnutrition, soit un milliard d’êtres humains ! Ce constat de l'Ademe ne peut pas me laisser indifférent.

Comment je fais ?

- J'utilise mes restes pour réaliser des recettes simples et délicieuses. Trop de pâte ou de riz ? Je pense aux gratins, beignets, salades. Trop de pain ? Je m'en sers pour concocter un bread pudding ou de la chapelure. Trop d'oeufs ? Je les mets dans une omelette avec des légumes et des herbes.

- Il existe de nombreux ateliers anti-gaspi pour apprendre à accomoder les restes. Je me renseigne auprès des collectivités, associations ou encore centres sociaux.

Pendant mon temps libre

11. Je parraine un enfant

Pourquoi ?

C'est un beau moyen de permettre à un enfant vulnérable de grandir dans de bonnes conditions. Je peux l'aider à retrouver les bancs de l'école, manger à sa faim, accéder aux soins médicaux, etc. De mon côté, je m'ouvre à une autre culture, à travers les lettres, les photos et même les visites que je peux rendre à l'enfant dans son pays ! 

Comment je fais ?

Beaucoup d'associations peuvent m'accompagner : Enfants du Mékong, SOS Villages d'enfant, Vision du Monde, Un Enfant par la main...

12. Je donne au moins deux heures par mois à une association

Pourquoi ?

Ramasser des mégots, rendre visite à une personne âgée, distribuer des repas aux plus démunis, chanter avec des personnes handicapées... Toutes ses initiatives impulsent le changement, participent à améliorer le quotidien de chacun. Mais elles ne peuvent exister sans bénévoles. Donc je m'engage, même une ou deux heures par mois. En plus, c'est prouvé, le bénévolat rend heureux !

Comment je fais ?

- Je m'inscris sur le site Benenova.fr, la première plateforme qui me propose des missions courtes, quatre heures pas plus, simples et sans engagement.

- Je consulte tousbénévoles.org. Grâce à un moteur de recherche ingénieux, ce site me propose la mission qui correspond au mieux à mes critères. Par exemple : je veux aider les migrants, uniquement à Paris et le week-end. En moins de deux, la plateforme me trouve la liste des associations qui peuvent m'intéresser.

L'association

Greenpeace

Greenpeace

Les actions


Greenpeace est une organisation internationale. Elle est présente sur tous les continents et tous les océans grâce à ses 28 bureaux nationaux et régionaux et ses trois bateaux. Elle compte près de trois millions d'adhérents à travers le monde qui la soutiennent et agissent avec elle.
 

Greenpeace a pour but de dénoncer les atteintes à l'environnement et d'apporter des solutions qui contribuent à la protection de l'environnement et à la promotion de la paix. La mission essentielle de Greenpeace est de travailler par rapport à des enjeux globaux (climat, énergie, biodiversité, etc.) qui peuvent avoir un impact direct ou indirect pour chaque habitant de notre planète.

Nous préférons nous concentrer en profondeur sur ces sujets et essayer d'obtenir des avancées importantes pour l'environnement à une échelle mondiale plutôt que se diversifier sans résultats réels sur la totalité des problèmes environnementaux.


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