L'exemple à suivre : en 2030, toutes les voitures vendues en Inde seront électriques

Publié le 3 mai 2017 (modifié le 20 février 2023 à 22h15)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Alors que l'Inde est le pays au monde où la pollution de l'air fait le plus de victimes, le gouvernement a mis au point un plan ambitieux de conversion du pays aux véhicules électriques d’ici 2030.

"L'idée est que d’ici 2030, pas une voiture fonctionnant avec de l’essence ou du diesel ne soit vendue dans le pays", déclarait Piyush Goyal, la semaine dernière. Au cours d’un meeting, le ministre de l’énergie, du charbon, des énergies nouvelles et renouvelables a dévoilé un plan de grande ampleur visant à faire baisser la pollution en Inde.

Une initiative ambitieuse, sachant que l'on dénombre 28,6 millions de véhicules en circulation, mais plus que nécessaire. Le sous-continent est devenu le pays au monde où la pollution atmosphérique cause le plus de décès chaque année, selon une nouvelle étude du Health Effects Institute. Plus d'1 million de personnes y meurent chaque année de façon prématurée à cause de la mauvaise qualité de l'air.

Batteries de remplacement et aides de l'Etat

Mais comment mener ce projet de remplacement à terme ? Tout d'abord, le ministre propose de mettre en place un système de batteries de remplacement. Fini donc les bornes de recharge, que l'on trouve notamment à Paris avec les bornes Autolib'. Au lieu de cela, les automobilistes échangeraient leur batterie contre une autre, déjà prête à l’emploi. Avantage : "Cela prendra moins de temps que de faire un plein, comme dans une course de Formule-1 !", déclarait le ministre. 

Autre solution pour favoriser le changement : aider l’industrie automobile à effectuer la transition. Piyush Goyal estime que celle-ci aura besoin d’être soutenue par le gouvernement durant deux à trois ans. Après cette période, la demande en hausse et la baisse du coût de fabrication devraient permettre à l’industrie d’être capable de produire sans l’aide de l’Etat.

Et si la France s'inspirait de ce plan ? Pour rappel, fin 2016, Paris et sa région ont subi le pic de pollution hivernal le plus intense et le plus long depuis au moins dix ans.

Envie de recevoir de bonnes ondes ?

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez chaque semaine de nouvelles façons d'agir à votre echelle !