Les femmes, premières victimes des changements climatiques

Le 25 novembre, c’est la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. A quelques jours du début de la COP21, il est important de rappeler que les femmes sont actuellement les plus touchées par les changements climatiques.
Les femmes des pays du Sud sont particulièrement vulnérables aux conséquences des catastrophes naturelles, les normes culturelles et sociales étant fortement inéquitables.
Lorsque des inondations surviennent, les femmes affrontent des risques supplémentaires liés aux inégalités entre les sexes. On les dissuade très souvent d’apprendre comment monter aux arbres ou encore nager, compétences nécessaires à la survie dans de telles circonstances.
Très fréquemment, elles n’ont pas l’autorisation de quitter leur foyer sans l’autorisation de leur mari, lors d’évènements climatiques dangereux cette interdiction entraine de très nombreuses victimes.
Durant les sécheresses ou les inondations, elles se retrouvent plus vulnérables face aux réseaux criminels organisés, car les communautés sont éparpillées. INTERPOL et les ONG mettent l’accent sur ce point. Les femmes et les jeunes filles sont souvent victimes d’intimidation, de violence sexiste, de harcèlement sexuel et de viol. Elles courent alors un danger encore plus grave : la traite organisée d’êtres humains.
La traite organisée de femmes est en train de devenir un risque grave associé aux problèmes environnementaux. Les catastrophes climatiques isolent et séparent les femmes et les enfants faisant de ces derniers des orphelins. Ils sont alors en proie aux différentes organisations criminelles gérant le commerce d’êtres vivants. Les mères responsables d’un foyer cherchent une aide et une protection dans des environnements particulièrement dangereux, elles deviennent alors des victimes potentielles de l’exploitation et de la traite d’êtres humains.
Parallèlement, le rôle des femmes dans le monde est fondamental dans la lutte contre les changements climatiques, de par leurs connaissances, leurs multiples responsabilités et leurs rôles dans les secteurs agricoles (les pâturages, la biodiversité ou les forêts). D’après les estimations, les femmes représentent 43 % de la main-d’œuvre agricole mondiale. En Asie et en Afrique, cette proportion est supérieure et dépasse souvent 50 %.
L’avenir et l’implication de ces femmes dans le combat contre le réchauffement climatique représente donc un enjeu primordial de ces prochaines années.
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