Le prince William lutte contre le trafic d'animaux sauvage

Publié le 18 novembre 2016 (modifié le 20 février 2023 à 22h15)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Jeudi, au Vietnam, le prince William a tiré la sonnette d'alarme : l'extinction de nombreuses espèces est proche. En cause : le trafic d'animaux sauvages et l'inaction des gouvernements.

"Nous savons que nous n'allons pas assez vite face à la crise. Rhinocéros, éléphants, pangolins, lions sont toujours tués en nombres effrayants", a déclaré le prince William devant la Conférence internationale sur la faune sauvage à Hanoï, au Vietnam. Son but : alerter sur le trafic d'animaux sauvages, très présent en Asie, lequel pourrait entraîner, si aucune politique n'est mise en place, à l'extinction de certaines espèces.

Les animaux utilisés dans la cuisine et la médecine traditionnelle

Et pour cause : les dernières études indique une baisse de 30% de la population des éléphants d'Afrique au cours des sept dernières années.

Le trafic d'animaux sauvages, un marché évalué à plus de 18 milliards d'euros par an, est alimenté notamment par la demande de la Chine et du Vietnam, où les animaux sauvages sont utilisés dans la cuisine et la médecine traditionnelle. Au Vietnam, pangolins et tortues sont considérés comme des mets de choix

C'est pourquoi le prince William s'est rendu dans une école d'Hanoï pour y parler de préservation de la faune. Il a aussi visité une échoppe de médecine traditionnelle, un secteur friand en organes d'animaux, des cornes de rhinocéros aux pattes de tigres.

La mobilisation doit être mondiale

Jusqu'ici, les autorités vietnamiennes ne se sont pas résolument engagées dans la lutte contre le phénomène. La vice-présidente vietnamienne, Dang Thi Ngoc Thinh, s'est justifiée en indiquant que la mobilisation contre le trafic ne peut se faire qu'à l'échelle nationale : "C'est un problème global et aucun pays ne peut combattre efficacement le problème du trafic d'animaux sauvages sans une collaboration mondiale", a-t-elle plaidé.

Notons aussi que l'ONG Traffic, présente au forum d'Hanoï, a dénoncé les "fermes à tigres",  qui perdurent en Asie du Sud-Est. Les ONG espèrent que la conférence de Hanoï servira à faire pression sur les différents gouvernements pour qu'ils fassent fermer ces fermes.

Vous pouvez agir...

Voici la préconisation de l'association 30 millions d'amis : "N’achetez pas de produits issus d’espèces menacées, et donc vendus en toute illégalité : marchandises élaborées à partir de défenses d’éléphants, de cornes de rhinocéros, ou de toute autre partie issue d’animaux sauvages."

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