Journée Mondiale du travail des enfants : "NON au travail des enfants, OUI à une éducation de qualité"

Publié le 11 juin 2015 (modifié le 20 février 2023 à 22h14)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Pour la 13e année, la planète va se tourner vers le phénomène du travail des enfants. Le thème de cette année "NON au travail des enfants, OUI à une éducation de qualité" !

Selon le dernier rapport de l'ONU sur le travail des enfants, 58 millions d'enfants en âge d'être à l'école primaire et 63 millions d'adolescents en âge d'être dans l'enseignement secondaire ne sont toujours pas inscrits à l'école. L'Unicef indique que 158 millions d'enfants de moins de 15 ans doivent travailler dans le monde, et peu d'entre-eux auront la chance d'aller à l'école et apprendre à lire et à écrire. L'Afrique subsaharienne est la région du monde la plus touchée par ce phénomène : 20% d'enfants travaillent ! Certains doivent subir l'exploitation, en particulier les filles qui sont exposées à des pratiques sexuelles ou sont envoyées dans des familles pour être domestiques.

Cette journée doit permettre de créer une mobilisation citoyenne mondiale contre le travail des enfants, et les conditions de travail abusives.

Terre des Hommes

Terre des Hommes est une de ces organisations qui luttent "pour le droit à vivre dignes". Créée en 1963, l'association fête cette année ses 50 ans d'existence.

Terre des Hommes France œuvre en partenariat avec des organisations de la société civile de pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, et encourage le développement dans le respect de la dignité humaine.

L'association est partenaire de la FED-GHRE (Fédération pour l'éducation et le développement) en Thaïlande, qui développe un programme qui permet aux enfants émigrés birmans d’être scolarisés et d’apprendre le thaï, pour pouvoir s’intégrer. Sans de telles écoles, les parents, migrants birmans, sont contraints d’amener leurs enfants sur leur lieu de travail. Vulnérables, ceux-ci, sont alors exposés à de nombreux dangers, certains employeurs pouvant même exiger qu’ils travaillent.

 

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