Journée mondiale du lupus : un traitement prometteur pour soigner cette maladie

Publié le 10 mai 2017 (modifié le 20 février 2023 à 22h15)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Un espoir pour les personnes qui souffrent du lupus : l'immunologiste Sylviane Muller a développé le premier traitement permettant de stopper la progression de la maladie.

Ce traitement est une bonne nouvelle pour les personnes souffrant du lupus, maladie développé par l'immunologiste Sylviane Muller, va redonner espoir aux personnes souffrant Jusqu'à maintenant, Les personnes souffrant de cette maladie chronique, très invalidante, ne disposait pas de traitement pour guérir.  

En France, selon l'Assurance Maladie, entre 20 000 et 40 000 personnes, dont 85 % de femmes, souffrent de lupus. Problème : en plus d'être longue à diagnostiquer, au moins un an d'attente, cette maladie chronique douloureuse n'a pas encore de traitement. Un espoir émerge toutefois pour les patients grâce à Sylviane Muller. Cette chercheuse française, en lice pour le Prix de l’inventeur européen, a mis au point un traitement pour "désactiver" la maladie.

Le Lupus est une maladie inflammatoire chronique auto-immune, due à un dérèglement du système immunitaire. Celui-ci s'attaque alors aux tissus sains du corps. Parmi les symptômes les plus fréquents, on constate des douleurs articulaires intenses, des lésions cutanées du visage et des atteintes rénales.

Le premier traitement permettant de "désactiver" le lupus

Pour l'heure, il n'existe aucun médicament pour guérir cette maladie. Les seuls traitements prescrits, dont les effets secondaires peuvent être nocifs, visent à réduire l’inflammation et la douleur associée.  Des restrictions sévères, comme l’arrêt du tabac et une exposition au soleil très limitée, ajoutées à une pratique sportive, permettent d'éviter les crises.

Un espoir toutefois : l'immunologiste Sylviane Muller, directrice de l'unité Immunopathologie et chimie thérapeutique à Strasbourg, a mis au point le premier traitement permettant de "désactiver" le lupus, autrement dit de stopper sa progression, sans provoquer d'effets secondaires nocifs. Pour résumer : l’approche développée par l’équipe de Sylviane Muller consiste à moduler le système immunitaire plutôt que de l’inhiber dans son ensemble. 

Commercialisé en 2018 ?

"L'invention de Sylviane Muller est une percée dans le traitement de cette maladie auto-immune incurable, qui affecte la qualité de vie de millions de personnes. Pour la première fois, elles peuvent espérer un traitement ciblé, capable d’éteindre littéralement le lupus", a déclaré le président de l'OEB, Benoît Battistelli, lors de de l'annonce des finalistes pour le "Prix de l’inventeur européen", dont fait partie Sylviane Muller.

Une première étude, publiée dans Annals of the Rheumatic Diseases, a livré des résultats encourageants : chez deux tiers des patients, la maladie a reculé au bout de trois mois de traitement. Les conclusions du deuxième essai sont attendues pour la fin de l’année 2017, selon le CNRS. Si elles sont, elles aussi, positives, le médicament pourrait obtenir d’emblée l'autorisation d'être commercialisé en 2018.

 

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