Greenpeace alerte sur la surconsommation d’huile de palme à travers une vidéo poignante

Publié le 28 août 2018 (modifié le 20 février 2023 à 22h17)
Par One Heart
Temps de lecture : 3 mins

Elle est présente dans nos aliments, dans notre dentifrice, dans nos shampoings, dans nos cosmétiques... dans une grande partie des produits de notre quotidien. L’huile de palme, principalement associée à la pâte à tartiner, a des conséquences dramatiques sur l’environnement et entraîne la disparition de 25 orangs-outans chaque jour. Afin de dénoncer la consommation abusive de cette dernière, l’ONG de protection de l’environnement, Greenpeace, tire la sonnette d’alarme et diffuse une courte vidéo visant à sensibiliser le grand public au désastre écologique causée par l'huile de palme.

 

Ya des hommes dans ma forêt. Elle se meurt jour après jour. Tout ça pour de l’huile de palme.


Dans une courte vidéo, Greenpeace met en scène Rang-Tan, un bébé orang-outan, qui s’est faufilé dans la chambre d’une petite fille pour y semer le désordre. Quand la petite fille lui demande pourquoi être venu saccager sa chambre, le petit orang-outan lui explique qu’il n’a plus de maison. Ce sont avec des images poignantes et des mots simples que Greenpeace entend sensibiliser les citoyens à la consommation abusive d’huile de palme. “Y'a des hommes dans ma forêt. Et je ne sais pas quoi faire. Pour fabriquer ton shampoing, ils la transforment en cim’tière. Y'a des hommes dans ma forêt, ils ne manquent vraiment pas d’air. Ils m’ont privé de ma mère et bientôt viendra mon tour. Y'a des hommes dans ma forêt. Elle se meurt jour après jour. Tout ça pour de l’huile de palme !” confie le orang-outan. Concluant sa vidéo avec un message d’espoir, Greenpeace rappelle qu’il est encore temps d’agir !

 


Chaque jour, 25 orangs-outans disparaissent.


Pour obtenir de l’huile de palme, les Hommes détruisent des forêts entières, refuges d’orangs-outans et autres animaux sauvages, afin d’y planter des champs de palmiers. Chaque année, 50 millions de tonnes d’huile de palme sont produites, principalement sélectionnée pour son goût neutre, sa stabilité à la cuisson, sa résistance à la chaleur et à l’oxydation et son faible coût.


Malheureusement, la culture des palmiers constitue aujourd’hui une des principales causes de la déforestation, poussant alors les orangs-outans à fuir leurs habitats. Depuis les années 1990, 31 millions d’hectares de forêts ont disparu en Indonésie en Asie du Sud Est, où 85% l’huile de palme est produite. L’on se souviendra de ces images d’un orang-outan luttant contre un bulldozer sur l’île de Bornéo en Indonésie. Des images à fendre le coeur. 

 

 

Vers un avenir prometteur !


Selon les derniers rapports de Greenpeace, il y a tout de même de quoi être optimiste. Certaines grosses multinationales du secteur agroalimentaire se sont donné jusqu'à 2020 pour lutter contre la déforestation et s’engagent à “zéro déforestation”. Depuis le début de l’année, elles sont 16 à faire preuve de transparence et à avoir délivré la liste de leurs fournisseurs et usines auprès desquels elles s’approvisionnent. Cliquez ici pour découvrir les 16 entreprises analysées par Greenpeace, notamment celles qui ont accepté de faire preuve de transparence et celles qui ont refusé.


Comment agir ?


Bien qu’il existe une certification sur le marché de l’huile de palme, la RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil), celle-ci ne garantit malheureusement pas l’absence de déforestation, comme l’indique Greenpeace. Pour rappel, la RSPO, la table ronde sur l’huile de palme, est une association réunissant plusieurs parties prenantes autour de la problématique de la production de l'huile de palme. Le but ? “Mettre en application des normes mondiales concernant l’huile de palme durable”. 


Privilégions des produits plus respectueux de l’environnement : il existe des alternatives aux produits contenant de l’huile de palme.

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