D’après une étude, la consommation de certains aliments peut allonger l’espérance de vie
Un "régime optimal" qui permettrait d’améliorer son espérance de vie
Des chercheurs de l’université de Bergen en Norvège ont dressé un "régime optimal" pour la longévité. La récente étude publiée dans la revue scientifique PLOS Medicine démontre qu’adopter un régime alimentaire à base de légumineuses (haricots, pois chiches, fèves et lentilles), de fruits et légumes, de fruits à coque (noix, amandes), de céréales complètes (avoine, riz complet, pain complet) et peu de viande, pourrait allonger la durée de vie d’un adulte d’âge moyen de six à sept ans. Dans le cas où cette alimentation serait adoptée dès l’âge de 20 ans, cette durée de vie pourrait même être allongée à une dizaine d'années.
Pour établir le "régime optimal" lié à la longévité, les chercheurs se sont basé sur les données du Global Burden of Disease (GBD) qui analyse les causes de maladies aux États-Unis, en Chine et en Europe. Il s’agit précisément d’un programme de recherche sur lequel 7 000 chercheurs du monde entier ont collaboré. Leurs données ont été croisées avec d’autres études scientifiques sur chaque catégorie d’aliments afin d’étudier comment l’alimentation peut allonger la durée de vie.
Il n’est jamais trop tard pour améliorer ses habitudes alimentaires
En 2019, les équipes du GBD avaient estimé qu’environ 11 millions de morts prématurées par an étaient liées à une mauvaise alimentation soit un décès sur cinq. Le régime occidental standard est assez opposé au "régime optimal" pour la longévité établi par les scientifiques : riche en aliments transformés, en viande rouge, en produits laitiers avec matières grasses, en aliments sucrés et transformés et pauvre en fruits et légumes. Pour ceux qui auraient dépassé la vingtaine, sachez que les chercheurs norvégiens ont démontré qu'un changement d'alimentation a un effet sur la qualité de vie tout au long de l'existence. En effet, une amélioration de son mode d’alimentation permettrait de gagner huit ans lorsque l’on s’y met à 60 ans et trois ans et demi à 80 ans. Chaque effort, même minime, n’est donc pas négligeable.
