Et si on se demandait pourquoi cette journée des femmes ?

Publié le 2 mars 2015 (modifié le 20 février 2023 à 22h15)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

L’histoire nous raconte qu’à l’origine, la naissance de cette journée est ancrée dans les luttes ouvrières et les manifestations des femmes pour l’obtention du droit de vote, de meilleures conditions de travail, l’égalité entre hommes et femmes, autant de luttes brulantes qui agitèrent le début du XXème siècle et dont nous nous réclamons encore et toujours aujourd’hui.

Officiellement née en 1917 avec la grève des ouvrières de Saint-Pétersbourg, elle devient une tradition après 1945. Très investie par les mouvements féministes des années 70, elle est reconnue par les Nations Unies en 1977, puis par la France en 1982.

 Et c’est ainsi qu’année après année, nous la célébrons, la raillons, la rejetons, mais qu’il est difficile de passer à côté.

Plus sérieusement, Cette année, en 2015  aura lieu la Conférence Beijing + 20.

Se souvient t-on des engagements pris il y a 20 ans pour plus d’égalité, moins de violences, plus d’éducation, moins de mariages forcés, moins de mutilations, plus de mixité, plus de droits, enfin un accès pour toutes à la santé? Des progrès ont été faits, c’est indéniable, mais il reste tant à parcourir.

Alors, on continue. Et ce dont je suis certaine et dont je veux ici témoigner c’est que nous avons des moyens et des outils pour avancer. Et que nous parvenons, petit à petit, sans faire forcément beaucoup de bruit, à faire bouger les lignes.

 En France aujourd’hui, de très belles Fondations sont aux côtés des ONGs pour soutenir leurs projets en faveur des femmes. Je pense à Chanel, Sisley, Raja, Air France, Sanofi, Kering, L’Oréal, et ELLE bien sûr. Ces entreprises sont innovantes, s’adaptent, sont créatives ; elles sont généreuses et convaincues de leur implication en faveur des femmes.

A la Fondation ELLE, après 10 ans d’existence, nous avons soutenu près de 80 projets dans 25 pays.
Je suis très fière d’en être aujourd’hui la porte-parole.
Faisons un rêve! Et si dans quelques années, nous n’évoquions la Journée Internationale des Femmes que pour célébrer toutes nos victoires, et rien que nos victoires ?
Je suis très optimiste car nous réussirons.

Karine Guldemann
Déléguée générale de la Fondation ELLE

 

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