Ensemble contre les violences faites aux femmes

Publié le 27 avril 2016 (modifié le 20 février 2023 à 22h15)
Par Ensemble contre la Gynophobie
Temps de lecture : 2 mins

La gynophobie désigne toutes les violences faites aux femmes. L’association Ensemble contre la Gynophobie, fondée notamment par Lisa Azuelos, lutte contre la gynophobie en utilisant l’art et les mots comme moyens de dénonciation.

Certaines réalités peuvent paraître lointaines. D’autres sont sur nos paliers, dans nos bureaux, dans nos chambres à coucher, parfois cachées sous le tapis. Elles sont notre quotidien, comme autant de vérités inavouables.

Dans le monde, une femme sur sept sera victime de viol, selon l’ONU. Le gouvernement français estime, qu’en France, une femme décède tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Le pays des droits de l’homme est-il celui des droits de la femme, alors qu’on y recense un viol toutes les 40 minutes ?

Signifier pour lutter

Voilà la vérité sur la situation des femmes en France et dans le monde. Les statistiques peuvent aider à comprendre un problème, mais on ne peut combattre un ennemi sans nom. « Il suffit de nommer la chose pour qu’apparaisse le sens sous le signe » disait Léopold Sédar Senghor.

Alors, quel qualificatif pour englober l’ensemble des atteintes faites aux femmes ? Sexisme ? Misogynie ? Ces deux mots sont rattachés à des combats historiques et essentiels pour les droits des femmes. Mais ils peuvent sembler trop forts ou trop faibles, trop politisés ou galvaudés.

Pour agréger toutes ces luttes, il fallait un mot neutre et unique : la gynophobie. Elle peut être définie comme l’hostilité, explicite ou implicite, envers les femmes parce qu’elles sont femmes. Ce mot peut permettre de structurer et rassembler les différents combats, nommer et dénoncer certains phénomènes propres aux femmes (excision, mariage forcé etc.).

Ensemble contre la Gynophobie

L’engagement de Lisa Azuelos pour les droits des femmes ne date pas d’hier. Toujours dans l’action, elle vient de fonder l’association Ensemble contre la Gynophobie en compagnie de Laure Gomez-Montoya, Johanne Tordjman et Debora Kahn-Sriber.

L’association s’est fixé comme mission d’assurer l’émergence du mot gynophobie en constituant, notamment, un mouvement mondial pour dénoncer les actes gynophobes. L’ADN de Lisa Azuelos coulant dans ses veines, Ensemble contre la Gynophobie change les mentalités grâce à l’art sous toutes ses formes.

Le 8 mars 2016, à l’occasion de la Journée internationale des droits des Femmes, l’association a lancé la plateforme nogynophobie.org. Les internautes peuvent y poster du contenu artistique comme des photos, des textes ou des vidéos.

Jusqu’au 30 avril 2016, la plateforme abrite un concours international de court-métrages, dont le thème central est la lutte contre les actes gynophobes. Les internautes peuvent voter pour leur vidéo préférée. La remise du prix au lauréat aura lieu le 16 mai 2016 à Cannes, pendant le Festival.

Amis cinéphiles, votez et filmez pour nommer, témoigner et dénoncer la gynophobie en France et dans le monde !

L'association

Ensemble contre la Gynophobie

Ensemble contre la Gynophobie

Les actions


L’association loi 1901 reconnue d’intérêt général, « Ensemble contre la Gynophobie », présidée par Lisa Azuelos, a pour objectifs de faire émerger le mot gynophobie et de créer un mouvement mondial afin de qualifier et dénoncer tous les actes de gynophobie. 

La mission de l’association "Ensemble contre la Gynophobie" est également d’informer sur les problématiques de gynophobie par le biais de films, de livres, de conférences, ainsi que de réaliser des activités de plaidoyer visant à faire respecter les lois existantes et à faire évoluer les textes religieux.

À l’instar de l’homophobie, du racisme ou de l’antisémitisme le mot gynophobie pourrait, de manière neutre, sans stigmatiser un sexe, une culture, ou une religion, tracer un cordon de sécurité autour de ce qui n’est plus acceptable 
au xxi e siècle. La moitié de l’humanité doit cesser d’être une minorité pour le bonheur de tous.


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