Apprendre, écouter et chanter

Publié le 18 mai 2016 (modifié le 20 février 2023 à 22h15)
Par Salon des Solidarités
Temps de lecture : 3 mins

A l’occasion de la prochaine remise des prix des Trophées Solidaires, au Salon des Solidarités, nous vous faisons découvrir deux associations étudiantes finalistes de cette édition 2016.

Connaissez-vous les Trophées Solidaires ? Lancés par des acteurs de l’éducation et de la solidarité, ils récompensent les étudiants engagés au sein de projets solidaires et valorisent leur expérience associative dans leur parcours personnel et professionnel.

Cette année, 17 projets ont été nominés pour la finale des trophées. Neuf d’entre eux seront primés, le samedi 21 mai 2016, lors de la remise des prix qui aura lieux au Salon des Solidarités. La cérémonie se déroulera en présence de notre dessinateur préféré, j’ai nommé YAK, le papa d’Elyx, ce bonhomme en bâtons, premier ambassadeur virtuel de l’ONU.

Comme il est impossible de vous faire découvrir toutes ces initiatives formidables, nous avons fait le choix de vous présenter deux finalistes que l’on aime particulièrement chez One Heart.

Aider les enfants sourds du Sénégal

Ortho’go est une association, créée en 2003 par cinq étudiantes de l’Institut d’orthophonie de Lille, menant des actions en Afrique francophone dans le domaine du handicap communicationnel, de l’enfance et de l’éducation.

A l’été 2015, six étudiantes de l’Institut sont parties au Sénégal dans le cadre du projet « Wolofonie 2015 ». Leur problématique était l’intégration scolaire et sociale des enfants sourds au Sénégal. Elles travaillaient en partenariat avec l’association Audition Solidaire France Sénégal (ASFS).

Cette année, sept étudiantes portent le projet « Wolofonie 2016 ». Leur objectif est de favoriser l’intégration des personnes en situation de handicap communicationnel (notamment dans les cas de surdité) dans le milieu scolaire et socioculturel dans les zones de Tivaoune Peulh et Tambacounda, au Sénégal. Elles interviendront notamment dans la mise en place d’un centre d’accueil pour enfants sourds.

Cette initiative est d’autant plus nécessaire qu’elle se déroule dans un pays comptant moins de dix orthophonistes, et seulement quatre dans la région Dakaroise. De plus, d’après l’ASFS, seules des institutions privées peuvent accueillir des enfants sourds. Il n’existe donc que quatre écoles gestuelles à Dakar. Le centre verbo-tonal (permettant l’oralisation) n’accueille, quant à lui, que 10 enfants par an. Ce manque de places et de moyens a des conséquences particulièrement préoccupantes, se traduisant notamment par la non-scolarisation et donc l'exclusion des jeunes sourds.

En plus de leur action au Sénégal, l’association sensibilise la population du Nord-Pas-De-Calais à l’engagement à l’international, en intervenant notamment à la faculté de médecine, dans certains collèges de la région, au foyer Home des mères à Lille etc.

De la musique dans les cœurs

Fanfares Sans Frontières (FSF) est une association alliant musique et solidarité internationale. Créée par des étudiants, elle rassemble des fanfares s’engageant bénévolement à proposer des ateliers musicaux aux enfants les plus défavorisés de la planète dans des centres d’accueil pour enfants des rues, des bidonvilles, des prisons pour mineurs, des orphelinats…

L’une de ces fanfares, The K-Brass Band, est portée par 12 étudiants (onze musiciens et un reporter) de l’école Centrale-Supélec. Durant six mois, ils partiront pour un tour du monde solidaire et musical au Cambodge, à Cap-Vert et au Paraguay.

Avant le grand départ, les membres du K-Brass animent, entre autre, des ateliers préparatifs dans deux écoles primaires parisiennes. Ils concluront ces quatre mois de préparation par un grand spectacle créé par les enfants.

Une fois partis, les 12 étudiants, en collaboration avec des artistes locaux, proposeront aux enfants des pays visités des ateliers musicaux pouvant aboutir sur la création d’un spectacle, d’une kermesse ou d’une parade dans le quartier. Les spectacles seront ouverts à tous, enfants et adultes seront ainsi invités à partager un moment de convivialité et de bonheur.

Les journées d’ateliers permettront aux jeunes de découvrir des jeux de rythme, de chant et de théâtre, de fabriquer de petits instruments, voire même d’étudier la théorie musicale… « En tant que musiciens, nous sommes convaincus que la musique est un formidable outil pour donner à des enfants l’envie d’apprendre, témoignent les membres du K-Brass Band. Il nous parait donc essentiel qu’elle contribue à l’épanouissement des enfants que nous rencontrerons comme elle a contribué au nôtre ».

Deux associations locales et internationales, innovantes et utiles… On adore !

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