5 associations qui soutiennent la cause des femmes #balancetonasso
Alors que l’affaire Weinstein a défrayé la chronique – Angelina Jolie, Asia Argento, Léa Seydoux font partie des très nombreuses femmes à avoir témoigné des agressions du producteur – l’onde de choc de cette libération de la parole quant au harcèlement sexuel subi quotidiennement par des milliers de femmes ne cesse de grandir avec la diffusion des hashtag #balancetonporc et #metoo, en France et à l’international.
Fidèle à sa tradition féministe et positive, One Heart vous propose de retrouver aujourd’hui 5 top associations qui agissent concrètement pour défendre les droits des femmes, sous toutes leurs formes. Bravo à elles et n’oubliez pas : #WECANDOIT !
En avant toute(s)
- Chaque année 216 000 femmes sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint. De plus, 90% des viols (déclarés…) sont perpétrés par des personnes connues de la victime, majoritairement dans le cercle familial - 37 % par le conjoint. C’est pourquoi l’association En avant toute(s) concentre son action sur les inégalités et violences faites aux femmes à l’intérieur du cercle familial, et plus particulièrement au sein du couple. Sur le site www.enavanattoutes.fr, on retrouve quiz, BD, fiches pratiques et conseils pédagogiques destinés à rassurer et accompagner des jeunes filles qui se posent des questions sur leur couple et les violences qui peuvent y exister. L’originalité de son action réside aussi dans les moyens mis à disposition : un chat anonyme, sécurisé et gratuit pour échanger en direct avec des professionnelles quant à sa situation.
Ensemble contre la gynophobie
- Pour le bonheur de tous, faire que la moitié de l’humanité cesse d’être une minorité : c’est l’ambition de la lutte de l’association Ensemble contre la gynophobie, créée par Lisa Azuelos. La gynophobie, qu’est-ce que c’est ? A l’instar de l’homophobie, du racisme ou de l’antisémitisme, c’est tout ce qui concerne dans la culture, la société, le travail, les discriminations faites aux femmes : les représentations hypersexuées dans la publicité, l’association des valeurs de calme ou de douceur à l’ « éternel féminin », le déséquilibre dans la répartition des tâches ménagères… n’en jetez plus, vous savez très bien de quoi je parle. En faisant émerger ce mot, par des actions de plaidoyer mais aussi de sensibilisation par le biais de films, livres, conférences, l’association entend dénoncer et surtout éradiquer les actes de gynophobie.
Too young to wed
- Le mariage forcé concerne 1 fille sur 3 dans le monde aujourd’hui. Face à ce lamentable constat, nous saluons le travail remarquable de Too young to wed, soutenu par le programme du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) dont l’objectif est d’offrir à chacun un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement sans danger, et où chaque jeune a les moyens d’atteindre son potentiel. Au-delà des violences sexuelles et physiques dont elles sont victimes, les filles mariées précocement tombent enceintes très jeunes – souvent bien trop – ce qui met leur vie en danger lors de l’accouchement, ainsi que celle de leurs enfants. Afin de retarder l’âge du mariage pour les filles dans le monde, l’UNFPA mène des actions de lobbying pour faire évoluer la loi dans les pays autorisant encore le mariage des mineures, ou la faire appliquer dans ceux qui ferment les yeux sur ces pratiques vécues comme traditionnelles et culturelles. Découvrez leurs magnifiques galeries de photos sur leur site : http://tooyoungtowed.org/
Rev'elles
- L’avenir est à vous avec Rev’elles ! La mission de cette belle association que nous suivons depuis ses débuts : permettre aux jeunes filles issues de milieux modestes de devenir pleinement actrices de leurs parcours professionnel, et de la société dans laquelle elles évoluent. Comment ? grâce à des programmes conçus pour combler les trous dans la raquette de l’orientation des jeunes filles des quartiers populaires, à savoir : manque d’estime de soi, difficulté à exprimer ses rêves, manque de modèles identificatoires, auto-censure liée au milieu socio-professionnel d’origine... La réponse de Rev’elles est à la hauteur du défi et tellement évidente d’utilité qu’on se demande comment personne n’y a pensé avant : création d’un espace féminin pour libérer la parole ; suivi collectif et individuel pour lever les freins ; méthode participative pour « empowerer » les jeunes filles ; activités dans des lieux prestigieux pour élargir les horizons : témoignages de femmes modèles pour incarner les ambitions.
Règles élémentaires
- Règles élémentaires, c’est l’un de nos coups de cœur depuis longtemps : une association qui cumule féminisme + aide aux démuni.e.s + action concrète en collectant des produits d’hygiène intime pour les femmes sans abri ou en situation de mal logement. Serviettes et tampons sont en effet des produits de première nécessité, mais qui peuvent souvent passer à la trappe lors des collectes « généralistes » - quand on pense produits d’hygiène, on pense d’abord au savon et shampoing n’est-ce pas ? Et pourtant, sans protection hygiénique, bien plus que sans mousse à raser, il est difficile de rester digne. Alors même que, selon les chiffres du Samu Social de Paris, 40% des sans-abri sont des femmes ! C’est pourquoi cette initiative nous touche au cœur. Et ça marche ! Depuis sa création en 2015, l’association a distribué plus de 100 000 tampons et serviettes, pour le bénéfice de plus de 10 000 femmes.
L'association
Too Young To Wed
Les actions
Stéphanie Sinclair, photographe engagée de renom, fonde en 2012 “Too Young To Wed”, une ONG dont le principal objectif est de défendre les droits des petites filles et de mettre un terme aux mariages forcés.
Too Young To Wed utilise la force des images pour dénoncer la violence et le traumatisme de ces mariages infantiles pratiqués dans encore beaucoup de pays, pour des millions de petites filles.