40 euros par jour attribués aux proches aidants salariés

Prendre soin d’un parent malade, handicapé ou dépendant est une occupation qui demande un investissement quotidien et qui a d’importantes conséquences professionnelles.
Ce congé, disponible depuis 2017, s’étend sur une durée de trois mois (cumulés ou non). Il est pourtant très peu demandé, puisque l’employé qui prétend à ce congé, n’est pas payé.
C’est pour cette raison que le gouvernement va prochainement mettre en place une indemnité de 40 € net par jour pour le congé des proches aidants. Ce dernier sera renouvelable et pris en compte dans les droits à la retraite des employés.
4 millions de proches aidants salariés en France
Pour Emma Berger, créatrice de l'application Coorganiz, qui vient en aide aux proches aidants, il est difficile de signaler son statut d'aidant à son employeur: “Les gens sont dans une situation où ils n’osent pas se déclarer de peur d’être stigmatisé.” confie-t-elle à FranceInfo.
Selon elle, c’est une situation qui génère énormément de stress et de fatigue et qui peut parfois entraîner une dépression : “Plus d’une heure et quart par jour consacrée à l’organisation de la dépendance de votre proche, un nombre de congés pris de façon inopinée, un stress permanent, une charge mentale très forte puisque vous êtes tout le temps dans l’angoisse qu’il va arriver quelque chose.”
Il existe aujourd'hui le Collectif Je t'Aide qui épaule les aidants et se bat pour la valorisation de leur statut et la reconnaissance de leurs droits.
Il est possible de soutenir les aidants en France en signant cette pétition.