3 courts-métrages engagés à découvrir

Publié le 17 janvier 2020 (modifié le 20 février 2023 à 22h18)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Que ce soit en matière d’écologie, d’égalité des sexes ou encore d’inclusion, les réalisateurs s’intéressent davantage à des sujets qui ont du sens, qui s’inscrivent dans les Objectifs de Développement Durable de l’ONU. Avec des plans tantôt esthétiques tantôt percutants, ils donnent à réfléchir à un futur qui donne envie et à trouver des solutions pérennes face aux enjeux sociaux et environnementaux actuels. 


“Rien ne se perd, tout se transforme”


Qui aurait cru qu’une fois utilisée, une boîte de conserve pouvait avoir une seconde vie, voire plusieurs ? “Ma jolie boîte” met en scène une petite fille qui se rend dans une épicerie pour acheter une boîte de petits pois pour sa maman. S’ensuit une multitude d’événements illustrant l’usage qui est fait de cette boîte de conserve au fil du temps. En le présentant à la fois comme un objet ludique, un instrument de musique, un mobilier ou encore comme un objet décoratif, le réalisateur Massyla Coumba Seck démontre que “rien ne se perd, tout se transforme”. A ceci, s’ajoute de belles scènes de culture sénégalaise, des paysages ruraux, accompagnés de musiques traditionnelles.

 

Etre un vrai homme, ça veut dire quoi ?


Présenté en compétition à la 9e édition du Nikon Festival, “Je suis un homme, un vrai” remet en cause les valeurs associées à la masculinité. Dans son court-métrage, Aurélien Mathieu filme une scène d’entraînement de rugby entre Thomas et son père. “Tu pleures pas, c’est ridicule, c’est les filles qui pleurent. T’es pas une fille, tu montres rien, la seule chose que tu peux montrer, c’est de la rage” entend-t-on dire le père à son fils qui s’est blessé. Un court-métrage émouvant qui invite à réfléchir sur l’éducation donnée aux petits garçons.


L’eau, une ressource limitée ?


Que se passerait-il si demain l’eau potable venait à manquer ? “The Last Well” de Posljednji Bunar s’inscrit dans une époque futuriste, en 2037, où l’eau potable a été complètement épuisée. Seul un homme détient le dernier puits d’eau potable. Pour le réalisateur, son court-métrage se veut être un scénario plausible et une mise en garde des réactions que peuvent avoir les êtres humains quand il s’agit de ressources fondamentales telles que l’eau et la nourriture.  


Du 22 au 26 janvier 2020, retrouvez ces courts-métrages au Festival Le Temps Presse. Pour rappel, Le Temps Presse est un festival de films engagés qui s’inscrivent tous dans les Objectifs de Développement Durable de l’ONU. Pendant une semaine, vous aurez l'occasion de visionner des films engagés qui seront par la suite compensés par des Prix : Environnement, Egalité des sexes, Santé et bien-être… et en avant-première “Woman” de Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova. Pour l'occasion, vous aurez la chance de rencontrer un jury d’exception, composé entre autres du renommé Chef Pâtissier Christophe Michalak, de la comédienne et humoriste Anne Roumanoff ou encore du journaliste et producteur de télévision Frédéric Lopez.

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