Le SAMU de l’environnement traque les polluants présents dans l'air, l'eau et le sol

Publié le 7 mai 2021 (modifié le 20 février 2023 à 22h18)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Basé dans le Nord-Est de la France, le SAMU de l'environnement est une association qui se charge d’analyser, le plus souvent en urgence, l'eau, l'air et le sol quand il y a suspicion de pollution. Nous avons rencontré Bruno Haettel, le président du SAMU de l'environnement, en partenariat avec le magazine Selection Reader’s Digest. 

 

Une association au service de tous, pour la défense de environnement 

Comme on appelle le SAMU pour une urgence sanitaire, on peut appeler le SAMU de l’environnement pour une urgence environnementale. L'association agit, grâce à une vingtaine d’experts et des jeunes en service civique, comme service d’analyse de pollution mobile. Particuliers, collectivités comme entreprises peuvent faire appel à son service. Comme l’indique Bruno Haettel à notre micro, le but de l’association quand on leur signale un problème, est «  de trouver où est la pollution, tout de suite, le plus rapidement possible » car « plus on est rapidement sur les lieux d’une pollution, plus on arrive à être proche de l’instant zéro, c’est à dire le moment où le polluant s’active. »  

L’enjeu est de taille car les demandes pour diagnostiquer en urgence les pollutions environnementales sont nombreuses et affluent de tous les cotés. Bruno met un point d’honneur à y répondre le mieux qu’il peut !  Il estime que, comme chacun doit pouvoir questionner un médecin pour une inquiétude sur sa santé, chacun doit pouvoir recevoir l’aide d’un scientifique pour mesurer l’état de son environnement proche.  Il nous donne l’exemple d’une vieille dame très âgée qui a demandé le constat de la pollution de son étang. L'equipe du SAMU de l'environnement a relevé le défi de lui trouver l’origine de la source car elle ne pouvait se payer les services d’un laboratoire d’analyses. De même, des agriculteurs bio ont fait appel à l’association pour connaitre la qualité de leur eau car le devis du cabinet d’études était beaucoup trop élevé pour eux. 

 

Des experts bénévoles très mobiles et très réactifs


Le Samu de l’environnement peut enquêter à faible coût grâce au bénévolat. Une vingtaine de bénévoles experts forment l’équipe. Pour les missions les plus importantes, des jeunes en service civique interviennent également. Mais Bruno alerte sur les faibles effectifs pour continuer à répondre aux demandes croissantes d’analyses. Sur un département, ils ne sont parfois que 4 personnes ! « C’est trop peu ! » s’alarme le président. Ils sont donc à la recherche de nouveaux bénévoles mais aussi de financements ! 

 

Pour plus d'infos, n'hésitez pas à aller lire l’article dédié au SAMU de l’environnement sur le site Selection Reader’s Digest

 

 

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