La ville de Nantes installe des potagers solidaires pour aider les plus démunis

Publié le 20 juillet 2020 (modifié le 20 février 2023 à 22h18)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Pour venir en aide aux familles les plus vulnérables durant la crise du Covid-19, la ville de Nantes a lancé l’opération "Paysages nourriciers". Du 15 au 19 juin dernier, 10 000 plants de légumes ont donc été installés aux quatre coins de la ville. 


Près de 1 000 foyers bénéficiaires 


L’idée d'installer des potagers solidaires est celle du Service des espaces verts et de l’environnement (Seve) et du Centre communal d’action sociale (CCAS) de la Ville de Nantes et est née pendant le confinement : « A Nantes comme ailleurs, de nombreuses familles ont dû faire appel à l’aide alimentaire en urgence pour répondre à un besoin essentiel : se nourrir » explique la mairie. 


Début juin, les 250 jardiniers municipaux nantais ont donc installé 50 sites de production de légumes dans les massifs de fleurs de la ville ou dans des espaces verts : place Mangin, la Cité des congrès ou encore le parc de la Crapaudine. Au total, 25 000 m2 de terres ont été aménagés, avec l’objectif de distribuer à 1 000 foyers en difficulté, environ 25 kg de légumes chacun. Ces derniers seront récoltés par la Ville avec l'aide de bénévoles, puis redistribués aux familles par le biais d’associations comme la Banque alimentaire, les Restos du coeur ou le Secours populaire.

 

Carte des Paysages nourriciers. ©Nantes métropole et ville

 

Des légumes locaux et sans pesticides


Pour cette initiative, la ville de Nantes a décidé de se tourner vers une production ultra locale et diverse. Pour les semences, les cageots et même le compost, la ville a indiqué avoir fait appel à des fournisseurs locaux. Les légumes plantés sont aussi bien des légumes d'été (tomates, courgettes, bettes à cardes, betteraves, choux) que d’hiver (patates douces, courges, haricots, maïs...). Les premières récoltes ont déjà eu lieu et devraient se poursuivre jusqu’en octobre

« Ces paysages nourriciers ont une vertu pédagogique : suivre l’évolution des cultures, rappeler à quelle saison chaque légume se ramasse, les récolter de manière participative, les redécouvrir et apprendre à les cuisiner pour une alimentation saine, de qualité et locale » rappelle Johanna Rolland, maire de Nantes.

 


Pour développer cette initiative, la Ville a dû consacrer une enveloppe de 30 000 euros (soit moins de 2 euros/kg de légumes).

 

Par Chloé Sappia

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