Grande Barrière de corail : un nouveau blanchissement inquiétant du récif

Publié le 27 avril 2020 (modifié le 20 février 2023 à 22h18)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

L'écosystème australien est menacé. En effet, la Grande Barrière de corail a subi un nouveau blanchissement cette année, le troisième en cinq ans. Le phénomène est provoqué par le réchauffement climatique de la planète. 

 

En 2020, la Grande Barrière de corail connaît son plus grave épisode de blanchissement de coraux

La Grande Barrière de corail a connu son pire blanchissement de coraux lors de l'été austral qui s'est achevé dans l'hémisphère sud. Le massif australien, classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO, subit de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique, ce qui met en péril l'écosystème australien

Le massif corallien avait déjà connu des épisodes de blanchissement sans précédent en 2016 et 2017 mais les effets néfastes du réchauffement climatique se sont fait ressentir et ont intensifié le phénomène

Le blanchissement est une réaction du corail, soumis à des pressions ou des contraintes de l'environnement, qui l'affaiblissent et  l'empêchent de se nourrir. Ce stress peut provoquer une décoloration. Dans le détail, la hausse et la baisse de la température de l'eau entraînent l'expulsion des zooxanthelles, des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et les nutriments dont il a besoin. Si les récifs sont modérément touchés, ils peuvent se rétablir mais ils peuvent mourir si le phénomène persiste

D'autres facteurs menacent les coraux tels que le la pollution des eaux, la prolifération d'acanthaster pourpres - une étoile de mer connue pour être un prédateur de coraux -, ou encore le développement côtier. 

 

 

 

Crédit photo : sciencemag.org

 

Quelles alternatives pour protéger et restaurer ce joyau de la planète ? 

Depuis 2015, le gouvernement australien a mis en place le Reef 2050, un ensemble de mesures consistant à protéger les récifs coralliens en se focalisant principalement sur la qualité des eaux et la gestion des activités humaines autour du parc marin. 

Parmi les idées concrètes proposées, il est envisagé de répandre à la surface de l'eau une couche de carbonate de calcium, composant principal des coraux, afin de diminuer de 20% l'entrée du soleil et donc de ce fait de maintenir l'eau à une température ambiante. Aussi, il est évoqué de pulvériser de l'eau de mer au dessus des récifs. La présence de sel pourrait ainsi réfléchir d'avantage les rayons du soleil et de ce fait protéger les coraux du réchauffement climatique.

La 44ème session du Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO devrait avoir lieu du 29 juin au 9 juillet, sous réserve qu'elle ne soit pas reportée en raison de l'épidémie de Covid-19, ce qui a été le cas pour la COP26 sur le climat, originellement prévue en novembre prochain et finalement repousée à l'année prochaine. 

 

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