Coronavirus : 200 millions de litres de vins vont être transformés en gel hydroalcoolique

Publié le 9 juin 2020 (modifié le 20 février 2023 à 22h18)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Le secteur viticole a été sévèrement touché par la crise du Covid-19. Résultat : des millions de litres d’alcool sont toujours stockés dans des cuves, posant alors un problème de stock pour les prochaines vendanges. 

 

Une solution financée par l’Union européenne


Depuis vendredi 5 juin et jusqu’au jusqu'au 15 octobre, les viticulteurs français ont l’autorisation de distiller leur vin pour le transformer en bioéthanol ou en gel hydroalcoolique et ce, grâce à un plan d'aide financé par des fonds publics européens. Une excellente nouvelle pour les viticulteurs qui vont pouvoir vider leurs cuves pour la prochaine récolte programmée fin août/début septembre.  

 

 

Les fonds débloqués vont permettre de traiter près de 200 millions de litres. Chaque hectolitre de vin sera indemnisé à hauteur de 78 euros pour un vin sous appellation et de 58 euros pour un vin sans indication géographique. L'alcool issu de cette distillation sera réservé à l'industrie, pour la fabrication de bioéthanol ou pour la pharmacie et les cosmétiques, notamment pour la production du gel hydroalcoolique.

Un autre plan à venir pour le cidre


En plus des viticulteurs, les cidriculteurs ont également demandé un plan de soutien, d'un montant total de 22 millions d'euros. Ce dernier comporterait : des exonérations de charges, une communication de crise, une distillation de 200 000 hectolitres, ainsi qu'un retrait de 100 000 tonnes de pommes à cidre du marché. Les producteurs de cidre ont également été touchés par la baisse globale des ventes du rayon « liquide », estimée à 3% par rapport à la même période, en 2019.

 

Ces plans de secours constituent une première bonne nouvelle pour les vignerons et les cidriculteurs. Ils restent tout de même inquiets pour les vendanges puisque près de la moitié des cueilleurs viennent habituellement de l’Europe. Cette année, ils ne pourront peut-être pas se déplacer si les frontières sont fermées.

 

Par Chloé Sappia

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